Prendre conscience qu’on est victime d’une situation nuisible ne se fait pratiquement jamais de manière rapide. Les doutes persistent et tout ça, ce n’est pas le fruit du hasard.
On est tous conditionnés mentalement à minimiser les actions déplacées et les violences qu’on peut subir dans certains contextes, comme dans des relations amoureuses et/ou sexuelles.
Compte Instagram de @lesfoliespassageres
On est habitué de se culpabiliser automatiquement et de se lancer le blâme, même lorsqu’on est victime. On en vient à justifier des comportements toxiques, voire parfois criminels, parce qu’on se dit qu’on a peut-être fait quelque chose de pas correct, qu’on n’a pas été assez claire, qu’on a trop fait ci, pas assez ça.
Socialement, on vit avec un bagage sexiste assez intensif, et ce sont des répercussions directes du patriarcat qui nous place comme étant celles qui doivent obéir et plaire. Pas celles qui gèrent et prennent les décisions.
La culture du viol et la banalisation des violences ne sont pas des mythes. Ce sont deux choses complètement réelles qui impactent notre quotidien et c'est super difficile de se sortir de ces cercles de violence et/ou de culpabilité.
Compte Instagram de @lesfoliespassageres
On se sent responsable de comportements et de propos déplacés parce qu’on nous a appris à nous sentir ainsi dans de tels contextes. Ce n’est pas une question de personnalité, mais bien de problématique sociale. Même si on ne s’en rend pas compte, notre éducation complète découle d’un système basé sur ces inégalités qui nuisent à l’estime et à la considération de soi.
La société tend à justifier énormémement de choses qui ne doivent pas l'être. C’est super important de comprendre qu'il n’y a rien qui justifie la violence et le manque de respect, et qu'on doit croire et soutenir nos proches qui sont dans de telles situations.
Compte Instagram de @lesfoliespassageres
Il est grand temps que les conséquences reviennent aux personnes qui se comportent mal, et non pas aux victimes de ces comportements.