Lorsque vous pensez à dépendance affective, je suis persuadée que vous pensez instantanément à une personne « needy », qui manque de confiance en soi, qui est constamment à la recherche de reconnaissance et d’affection dans le regard d’autrui... Le stéréotype que j’entends souvent, c’est que la dépendance affective ça touche principalement les gens qui n’ont pas de caractère et peu d’amour propre ; bref ceux qui n’ont pas de colonne.
Vous savez quoi? À deux reprises dans ma vie je me suis demandée si j’étais dépendante affective. Pourtant, je me suis toujours considérée comme une fille assumée, déterminée, avec une tête sur les épaules et bien de la répartie.
À ces deux reprises, j’ai senti que la force intérieure que j’avais en moi s’était peu à peu dissoute. Dissoute par quelque chose qui était hors de mon contrôle, sans que je puisse vraiment mettre le doigt sur une cause en particulier. En fait, j’étais dans une relation malsaine.
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La dépendance affective, c'est surnois...
De façon plus concrète, j'ai commencé à accepter certaines choses qui auparavant m’auraient semblé comme des gigas red flags. J’en étais devenue malheureuse et je le savais. Pour une raison inconnue, j’y suis restée un moment, sans rien faire. J’avais peur de la solitude, peut-être. Je ne sais pas. C’est là que j’ai commencé à me questionner.
Ces questionnements m’ont mené vers une introspection. J’ai longuement pensé et suranalysé. J’ai probablement écouté toutes les vidéos de Matthew Hussey sur Youtube (pour celles qui ne le connaissent pas, cet homme/coach de vie/conférencier/psychologue/sex-symbole est incroyable! Vous avez besoin de lui dans votre vie, promis!).
Loin de moi l’idée de mettre le blâme sur les autres. Il est cependant une évidence de croire que certains comportements, remarques ou manières d’agir, exercent une influence sur la façon dont on perçoit les choses. Certains usent de manipulation. Que ce soit conscient ou non, ces subtils stratagèmes finissent par modifier nos perceptions et nos jugements.
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J’insiste sur le fait qu’il y a plusieurs intensités de dépendance affective. Tout le monde vivra une certaine dépendance affective un jour ou l’autre. L’affection, amicale et/ou amoureuse, est vitale et c’est normal que ça nous affecte. C’est plutôt lorsque la dépendance devient démesurée qu’il faut prendre action.
Reconnaître la dépendance affective et comment s'en sortir
Si vous êtes dans une situation inconfortable en ce moment, si vous avez l’impression d’écarter vos convictions ou vos valeurs, dites-vous que le simple fait d’en prendre conscience est déjà un énorme pas vers l'avant. Écoutez-vous. Écoutez votre petite voix et posez-vous des questions. Chaque sentiment est valide.
Dans la suite des choses, apprenez à vivre avec vous-mêmes, à accepter vos défauts et par-dessus tout, à voir et surligner (en gros surligneur jaune) vos qualités.
Bref, à vivre de façon saine dans votre solitude.
Par après, l’ultime truc pour vous départir de la dépendance affective, c’est de vous éloigner petit à petit de la source de dépendance. Prendre du recul est primordial.
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Bref, je trouvais ça pertinent de mettre des mots, des sentiments et surtout des nuances sur la dépendance affective. J’ai toujours haï les stéréotypes et j’aime bien mettre en lumière des sujets que l’on parle que tout bas.
Vous êtes hot et fortes,
Liane xoxo
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