Victime de la pandémie, la marque montréalaise Lolë s'est placée à l'abri de ses créanciers mardi, en recourant à la Loi sur la faillite et l'insolvabilité.
« L'industrie du détail vit des difficultés depuis un moment déjà. Mais la COVID-19 a rendu les choses impossibles », a expliqué le président du conseil d'administration, Bernard Mariette, au Journal de Montréal.
Selon le site web de Coalision, qui met en marché le détaillant, Lolë est présent dans 15 pays, compte 1600 points de vente et 300 employés.
Un document officiel transmis au palais de justice de Montréal et obtenu par La Presse précise que l'entreprise de vêtements de sport croule sous un passif de 46,82 millions de dollars. Les dettes garanties dépassent quant à elles les 19 millions, alors que les dettes non garanties se situent à 27,6 millions.
Tout comme Lolë, de nombreuses entreprises québécoises du monde de la mode vivent des difficultés financière, dont Aldo, Reitmans et Victoria Secrets.