Choisir de ne pas mettre au monde un potentiel pollueur de plus est une solution envisagée par certains couples ayant à cœur l’environnement. En effet, selon des études récentes, avoir un enfant de moins – et non, « pas d’enfant du tout » — permettrait de réduire d’environ 60 tonnes de CO2 annuellement.
Concernés par la dégradation de la planète, les nombreux changements climatiques et la pollution, des couples décident de tourner le dos carrément à l’idée de mettre un enfant au monde par conscience environnementale.
Il faut sauver la planète
Plus d’humains sur Terre veut dire plus de pollution et moins de ressources naturelles. Selon les prévisions de l’ONU, on serait 8,6 milliards en 2030 et plus de 11 milliards en 2100. Évidemment, cette situation est préoccupante et génère de l'écoanxiété. Il est vrai que l’activité humaine a mené à la transformation et la détérioration de la Terre. Mais la décroissance serait-elle suffisante pour mettre un baume sur la planète? Qui pourrait le prédire avec exactitude?
De plus, certaines personnes doutent ou bien refusent d'avoir un bébé puisqu'elles ne sont pas certaines de la qualité de vie qu'auront alors leur descendance d'ici quelques années à cause du réchauffement climatique. En effet, comment expliquer à son bambin que la nature se dégrade et qu'il ou elle ne pourra pas bénéficier des mêmes chances que ses aînés...
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Notre mode de vie sous la loupe
Effectivement, le mode de vie occidental axé sur la consommation est en train de dévaster la planète. Au Canada, en moyenne, un habitant produit environ 720 kg de déchets chaque année, soit à peu près l’équivalent de son propre poids… chaque mois! Cette pollution a des effets néfastes sur l’environnement et le climat. Et ceux-ci sont, la plupart, irréversibles. Faire moins d’enfants devient donc une possibilité à évaluer quand on souhaite réduire notre empreinte écologique. Une étude rapporte qu’avoir « un enfant en moins » arrive en premier dans la comptabilisation des gestes réducteurs d’émission de CO2 (60 tonnes) loin devant la solution « abandonner la voiture à essence » (réduction de 2,5 tonnes par an) qui arrive en 2eposition.
Toutefois, la réduction des naissances n’est pas une solution absolue. Son enjeu soulève des questionnements et des interrogations. Est-ce que le lieu de naissance de l’enfant a aussi un lien avec son émission probable de gaz à effet de serre GES)? Fort probablement. Là-dessus, les chercheurs ne s’entendent pas. Et il n’y aura pas qu’une vision possible à travers cet océan de données sur les impacts environnementaux des gestes humains, du plus petit jusqu’à celui de choisir ou non de donner naissance.
Avoir un enfant ou non
Reste que le choix d’avoir un enfant ou non en est un fort personnel qui s’appuie sur de nombreuses considérations écologiques ou non. Certains choisissent de ne pas avoir d’enfant parce qu’ils trouvent injuste de les faire naître dans un monde aussi instable (pollution, changements climatiques, mais aussi les guerres). Refuser d’avoir un enfant par conscience écologique fera désormais partie des tabous entourant le simple choix d’avoir un enfant ou non.
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