Sauver notre planète, peut-on encore imaginer que ce soit possible? Le constat mondial est alarmant. On ne peut pas se mettre la tête dans le sable. On semble se diriger vers la mauvaise direction lorsqu’on parle de la pollution de notre belle planète et nécessairement du réchauffement climatique. Les instances gouvernementales doivent poser des gestes concrets, mais on doit aussi faire la différence.
Tenter de nettoyer notre planète
Depuis des décennies, on rejette des déchets de toutes sortes dans l’environnement. Le plastique s’avère particulièrement dommageable. Malheureusement, ce qui a été fait est fait. On doit changer nos habitudes, mais on doit aussi trouver des solutions et encourager les initiatives qui permettent de dépolluer.
Le projet d’Ocean Cleanup : un navire pour enlever le plastique des océans
Une organisation néerlandaise, avec à sa tête un jeune de 24 ans, Boyan Slat, s’est donné comme objectif de nettoyer 50 % de la Grande zone d’ordures du Pacifique (Great Pacific Garbage Patch - GPGP) et ce d’ici 5 ans. Un navire avec un équipement de 600 mètres de long est actuellement dans cette zone pour recueillir le plus de plastique possible et le recycler par la suite. La Grande zone d’ordures du Pacifique, une gigantesque poubelle flottante, a une taille deux fois plus grande que celle du territoire de la France et se situe entre la Californie et Hawaii.
Le plogging
Nettoyer les océans s’avère une mission colossale, mais il faut également faire notre part au quotidien. On voit apparaitre un nouveau mouvement, encore très discret au Québec : le plogging. Ce concept arrive de Suède et combine les mots « jogging » et « plocka upp » qui signifie « ramasser ». L’idée est simple, les adeptes de jogging partent avec un sac et le remplissent de tous les déchets qu’ils croisent sur leur chemin. Vous n’avez peut-être pas envie de courir avec un sac de poubelles sur le dos… mais pourquoi ne pas le faire une fois par semaine, ou par mois, avec vos collègues, vos voisins ou vos enfants? C’est une belle façon de faire sa part et d’éveiller la conscience de tous.
Tendre vers le « moins de déchets »
Bien sûr, lorsqu’on prend conscience des déchets qui nous entourent, on n’a pas le choix de faire quelques pas vers le zéro déchet. C’est facile de mettre son bac de recyclage et sa poubelle sur le bord du chemin et penser que tout disparait par magie. On réalise de plus en plus que la planète ne réussit plus à contenir tous ces déchets. De plus, le simple fait de recycler pour soulager sa conscience n’est pas suffisant. Selon Recyc-Québec, seulement la moitié du contenu du bac bleu aura véritablement une seconde vie, le reste part vers des sites d’enfouissement. Il faut absolument diminuer notre consommation de biens de toutes sortes, mais aussi prendre conscience du suremballage.
Interdiction des sacs en plastique
Plusieurs villes interdisent dorénavant les sacs de plastique à usage unique. Alors que plusieurs individus étaient récalcitrants, petit à petit nos habitudes changent. Il doit en être de même pour les sacs pour les fruits et légumes et ceux de congélation. On dit souvent « oui », par réflexe, à la dame du supermarché, mais avons-nous réellement besoin de réemballer ce qui est déjà emballé? Pour les fruits et légumes, il existe des sacs en filet lavables et réutilisables. D’ailleurs, des compagnies québécoises en offrent sur le marché.
Interdiction des objets en plastique à usage unique
Les pailles et les bouteilles d’eau font les manchettes, mais elles ne sont pas les seules dans l’univers des objets en plastique à usage unique. On doit modifier nos habitudes et trouver des produits de remplacement, tout comme pour l’utilisation des verres et des ustensiles en plastique. Si l’on n’amorce pas un virage, on se le fera probablement imposer sous peu. D’ailleurs, la Dominique, une petite ile des Caraïbes est le premier pays à instaurer une loi pour interdire le plastique à usage unique.
Changer nos habitudes au quotidien
Au niveau de l’utilisation de notre voiture
Les vélos prennent d’assaut les villes, les piétons également, mais la voiture est encore bien trop présente. Il faut tenter par tous les moyens de trouver des alternatives soit en faisant du covoiturage, en utilisant le transport en commun ou en marchant tout simplement. D’ailleurs, les grandes villes du monde vont bientôt imposer leurs règles et effectuer des changements significatifs. Entre autres, Oslo, en Norvège, bannira complètement les voitures de son centre-ville d’ici 2024; Madrid, en Espagne, effectuera des modifications majeures d’ici 2020 et 24 de ses rues les plus fréquentées seront réaménagées pour les piétons.
Du côté de l’alimentation : végétarisme et flexitarisme
La consommation de viande a un impact direct sur le réchauffement climatique. Selon la FAO, les élevages sont responsables d’environ 15 % des gaz à effets de serre, en plus de la déforestation massive et d’une consommation d’eau excessive.
Heureusement, le végétarisme est en plein essor. On en entend parler de plus en plus de façon positive et de nombreuses recettes circulent ici et là. Le végétarisme devient attrayant et accessible. Malgré tout, cette alimentation ne convient pas à tous. Les adeptes de viandes ne sont pas tous prêts à abandonner leur bon gros steak. Pour eux, on voit apparaitre le flexitarisme : manger de tout, mais local et de saison, tout en diminuant sa consommation de viande et de poisson. Les gens sont de plus en plus conscients que, malgré les prix souvent plus élevés des produits locaux, ils doivent nécessairement se tourner vers eux. On se permet donc de manger nos plats favoris, sans pour autant participer au déclin de notre planète.
Au-delà des nouvelles juridictions ou taxes qui vont apparaitre, on doit tous participer au changement : en consommant moins, en consommant mieux, en utilisant nos deux jambes autant que possible et en ayant une réflexion sur notre alimentation. Oui, on réussira à conserver notre magnifique planète. Il faut être optimiste pour que les changements s’opèrent!
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