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Zéro déchet

Des astuces pour prolonger la vie de tes objets du quotidien

Acheter moins, mieux et réparer au lieu de jeter : ces trois gestes sont très bénéfiques pour le climat.

Sauf que par réflexe, on a tous tendance à remplacer nos objets du quotidien lorsqu’ils brisent. Pour en finir avec cette mauvaise habitude, voici quelques conseils pour allonger la durée de vie de tes objets.

Entretenir au lieu de remplacer

D’abord, lorsque tu magasines pour acheter un nouvel objet, repère ceux qui bénéficient de la plus longue garantie et mise sur des produits robustes et réparables.

Ensuite, puisque le mauvais entretien d’un appareil est souvent à l’origine de son dysfonctionnement, consulte sa notice d’utilisation pour savoir comment procéder. Si tu as perdue le mode d'emploi, pas de stress : tu peux le retrouver facilement sur Internet.

En général, il n’y a rien de compliqué : il suffit par exemple de passer un petit coup de balayeuse dans le fond du grille-pain pour se débarrasser des miettes coincées dans le mécanisme, de retirer la mousse sur le filtre de ton séchoir à cheveux pour éviter qu’il surchauffe ou de détartrer cafetière, bouilloire et laveuse régulièrement.

En ne remplaçant qu’une pièce brisée, tu n’ajoutes que les émissions de GES de ladite pièce dans l’atmosphère, et non pas celles d’un tout nouvel appareil.

S’engager dans l’action climatique…

Lorsqu’un objet ou un appareil cesse de fonctionner, essaye de le réparer toi-même. Un grand nombre de sites web proposent des guides et des tutoriels pour apprendre à diagnostiquer le problème et le résoudre. Le populaire iFixit, par exemple, en offre une multitude, allant du matériel informatique aux véhicules de toutes sortes, en passant par les vêtements.

Tu n’es pas super habile avec tes mains? Pas de panique, tu peux te rendre dans un atelier de réparation, comme celui de Mon Atelier de quartier, des Affûtés, ou encore dans un « café de réparation » pour obtenir conseil auprès d’un bricoleur bénévole ; il s’en organise un peu partout au Québec.

S’il n’y en a pas à côté de chez toi, tu peux consulter des ressources en ligne comme la page Facebook Touski s’répare : la communauté y est très réactive et regorge de trucs et conseils. Le site Défi Zéro Déchet a également répertorié plusieurs ressources citoyennes et communautaires au Québec favorisant les échanges, les dons et la réparation.

… une pièce à la fois

Si la réparation est impossible parce qu’une pièce est brisée, demande d’abord au fabricant s’il la vend à l’unité. Plusieurs le font. En ne remplaçant qu’une pièce brisée, tu n'ajoutes que les émissions de GES de ladite pièce dans l’atmosphère, et non pas celles d’un tout nouvel appareil.

Reprenons l’exemple de notre nouvelle cafetière filtre, dont le cycle de fabrication a rejeté 26 kg éq. CO2 dans l’atmosphère. Si on s’en débarrasse après cinq ans d’utilisation, son empreinte carbone annuelle aura été de 5,2 kg d’éq. CO2. Mais si on la répare et qu’elle dure cinq ans de plus, son empreinte sera deux fois plus faible, soit 2,6 kg d’éq. CO2 par an. En doublant sa durée de vie, vous divisez donc son impact climatique de moitié.

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Bon à savoir

Ce n’est pas lorsqu’un objet finit à la poubelle qu’il a le plus d’impact sur le climat : c’est plutôt lors de sa fabrication. En effet, la plus grosse partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) est produite lors de l’exploitation et de la transformation des matières premières, des étapes qui sont très gourmandes en énergie.

Lorsque tu achètes une cafetière, par exemple, celle-ci contient des métaux et des minerais extraits dans des mines qui carburent souvent aux combustibles fossiles. 

Ajoutons ensuite la fabrication des pièces, l’assemblage, les transports requis à chaque étape et ce, jusqu’au magasin, et on complète le tableau de l’empreinte carbone de ta machine à café. Autrement dit, pour soulager le climat, on a tout intérêt à allonger la durée de vie de nos objets.

Nouvel usage, seconde vie

Lorsqu’un bien ne te sert plus, trouve-lui un nouvel usage : un vieux chandail peut servir de chiffon, les vieux coussins se transforment facilement en couchettes pour animaux, une vieille étagère de salon peut avoir sa place sur le balcon, etc. Un peu de créativité et le tour est joué : le « upcycling » en vaut la peine!

Dans le cas d’un ménage de printemps, on n’hésite pas à donner nos objets et nos vêtements à des œuvres caritatives pour leur donner une seconde vie.

En ce qui concerne les appareils électroniques (cellulaire, ordi, télé, etc.) qui ne fonctionnent vraiment plus, consulte les sites de l’Association pour le recyclage des produits électroniques ou de Recyc-Québec pour savoir où en disposer, ou bien contacte un écocentre à proximité.

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