Passer au contenu principal

Début du contenu principal.

Bien-être

C’est la journée sans diète : place à la bienveillance corporelle!

Ça vaut la peine de le répéter : tu n’es pas obligée d'être mince ou de perdre du poids pour te sentir belle, confiante et surtout, valide. L’acceptation de soi est un processus souvent difficile et long, mais tellement bénéfique et apaisant de façon durable.

Après 15 mois de pandémie, la Journée internationale sans diète, qui se tient le 6 mai cette année, semble plus pertinente que jamais. En effet, l'Institut national de santé publique du Québec rapporte que, depuis le début de la pandémie de COVID-19, 51% des femmes et 40% des hommes se préoccupent davantage de leur prise de poids.

Sous la thématique de la bienveillance cette année, l'initiative invite tout le monde à laisser derrière eux le contrôle de l’alimentation et les régimes. On te parle un peu plus de ce mouvement anti-diète.

Pour plein de raisons qu’on connaît déjà, certains ont pris du poids depuis un an – et si on y pense deux minutes, il n’y a absolument rien d’anormal là-dedans! Toutes nos vies ont été bouleversées et bien honnêtement le poids devrait être en ce moment le moindre de tes soucis.

Si tu es en santé, que ta tête va bien, que tu as un toît, un accès à de la nourriture et que tu es bien entourée, ça devrait être déjà une grande victoire. Le reste n’est absolument pas essentiel à ton bonheur et surtout ne devrait pas impacter ton estime de toi-même. De plus, ton poids ne regarde que toi, c'est ton corps!

Ce discours qui vise à lutter contre la grossophobie est porté au Québec par l'organisme Équilibre qui « s’appuie sur des fondements scientifiques et vise la santé et le bien-être acquis en toute liberté par l’individu », selon son site web.

[Tu peux] mettre l’accent sur d’autres aspects de ton corps que simplement son apparence.

À ce sujet, je me suis entretenue avec la Dre Charlotte Gamache, psychologue et cofondatrice de Meilleurs jours, une initiative visant à aider les femmes à se libérer de leurs préoccupations corporelles.

Depuis le début de la pandémie, elle affirme avoir vu toutes sortes de réactions en lien avec le poids : « si certaines de mes clientes ont bénéficié d’une diminution de la pression sociale de correspondre à certains standards de beauté, d’autres ont beaucoup souffert d’avoir vu leur poids augmenter. Pour ces personnes, j’ai constaté un retour en force du désir de contrôler leur alimentation », déplore l'experte.

Pour que les femmes se sentent mieux face à leurs préoccupations de poids négatives, la Dre Gamache conseille de « faire preuve de compassion envers soi, tout en reconnaissant que c’est une période éprouvante face à laquelle il est difficile d’être à son meilleur ».

Elle te suggère ainsi de « porter ton attention sur des sphères plus satisfaisantes de ta vie que sur ton poids et de mettre l’accent sur d’autres aspects de ton corps que simplement son apparence », comme par exemple sa force, sa souplesse, sa résilience, sa capacité à te porter où tu le souhaites, etc. Bref, offre à ton corps toute la bienveillance qu'il mérite!

Sur son compte Instagram, la psychologue partage fréquemment des astuces et de l'information pertinente à propos des troubles alimentaires et de l'image. Ça fait du bien et ça aide à se reconnecter à son corps, au-delà des complexes physiques!

Alors, le 6 mai (et idéalement tous les jours qui suivent) on oublie les privations alimentaires et surtout les sentiments de culpabilité et de honte reliés à la nourriture et au poids. Pour suivre la journée sans diète sur les réseaux sociaux, c’est avec le mot-clic #sansdiete