Tenir un journal intime n’est pas une action réservée aux adolescentes éplorées. Bien au contraire! C’est un puissant outil aux nombreux bienfaits. Le premier? Se connaître mieux! Et aller mieux!
Prendre le temps d’écrire (à la main, bien sûr!) sur ce qu’on vit peut avoir des répercussions positives dans notre vie. Qu’on ait l’habitude d’écrire le matin ou le soir, chaque jour ou quand le besoin se fait sentir, déjà on agit pour le mieux. Voici 4 bienfaits d’écrire son journal intime.
Le journal intime permet de...
Nous libérer
Quand on déverse sur papier, bien à l’abri du regard des autres, nos pensées profondes, on se libère de tout un poids. On déverse un trop plein qui nous empêche souvent d’aller de l’avant. Ceux qui écrivent le matin se sentent souvent «libre» pour accueillir une nouvelle journée. Ceux qui écrivent le soir ne rumineront pas toute la nuit les soucis du jour. Pour encore plus de bienfaits, on écrit à ces deux moments.
Mieux nous connaître
L’écriture nous permet de mieux se connaître. On peut reconnaître dans nos écrits des schémas semblables ou des types de réaction qui nous caractérisent. En se relisant, on «apprend» sur nous, on peut se réajuster au besoin et on chemine! De plus, on peut constater notre évolution ce qui est une excellente chose.
Prendre une saine distance
Rien de mieux que d’écrire pour «voir» autrement ce qui se passe dans notre vie. On est moins dans le drame et plus dans l’analyse. L’écriture est donc une façon tout à fait saine de nous distancer de notre état perturbé. Qui sait si tout ne deviendra pas «moins pire» après avoir déversé ce qu’on pense.
Être plus créatif
Pour trouver une solution à un problème, on a le réflexe de faire des listes de pour et contre. De fait, quand on écrit on trouve plus facilement des solutions et – mieux, encore! – des façons nouvelles d’observer une situation. Place aux nouvelles idées!
Exercices pour écrire autrement son journal intime
- On se questionne et on se répond! Ce dialogue personnel permet de trouver des solutions, de se distancer de son problème et de changer de perspective.
- On se donne des limites : on écrit pendant 20 minutes sans arrêter ou on remplit 3 pages pleines. Parfois, quand on se donne un objectif, on peut arriver à faire sortir des émotions plus enfouies.
- On découpe différentes images ou des photos dans des magazines ou nos propres albums. On en pige une (et on garde les autres pour une autre fois) et on écrit spontanément ce qu’on ressent en l’observant.
- On est peu habitué à se «livrer» et on ne sait pas comment commencer? On dresse des listes : des choses qu’on aime, des souvenirs heureux, des émotions qu’on trouve difficiles, etc.