Un mois sans boire d’alcool, sans fumer, sans acheter, sans déchet ou sans sucrerie : les défis que l’on peut se lancer sont nombreux. Démotivant de se priver ou justement une façon d’opérer de réels changements?
Se permettre un mois d’arrêt n’est pas une résolution restrictive si vous savez bien la choisir. Opérer un changement pour vous débarrasser d’une mauvaise habitude peut être difficile, car celles-ci – peut-être encore plus que les bonnes habitudes — sont bien ancrées dans votre mode de vie. Pour réussir, il vous suffit peut-être de vous lancer un défi réaliste qui pousse à la réflexion tout en étant incitatif à un changement permanent. C’est pourquoi qu’il vous faut peut-être tester la formule des « mois sans ».
Pour vous inspirer
Vous avez ciblé une habitude que vous voulez modifier ou même éliminer? Parfait! C’est la première étape de votre démarche. Ensuite, établissez un mois durant lequel vous vous engagez à abandonner votre mauvais pli.
Pour y parvenir
- Soyez précis dans le choix de votre mois d’arrêt. Il est préférable de faire un mois sans « dessert » qu’un mois sans « sucre ».
- N’essayez pas de tout couper en même temps. Il est préférable de faire un mois sans « chip » qu’un mois sans « grignotine ».
- Parlez-en à vos proches les plus compréhensifs pour qu’ils vous encouragent.
- Évitez d’en parler à ceux qui risquent de vous décourager ou de vous dire « Ah tu peux tricher pour ce soir! ».
L’idée n’est pas de vous priver drastiquement de quelque chose que vous aimez, mais plutôt une prise de conscience concrète : réaliser si cette habitude peut être transformée d’une manière plus positive. Ne voyez pas ce défi comme une « punition », mais une « réflexion en action ». Ne soyez pas trop dur envers vous-mêmes. Vous pouvez même vous accorder un jour de pause si vous pensez que cela peut vous aider. Écoutez-vous! C’est ce qui est important.
Des bienfaits de cette démarche
- Certains mois d’arrêt font partie d’un mouvement collectif (comme le mois de février sans alcool lié à la Fondation Jean-Lapointe). Il peut être motivant de sentir que vous n’êtes pas seuls à relever le défi.
- En modifiant une habitude à la fois, au lieu d’essayer de tout changer en même temps, vous avez plus de chance de réussir. Ceci vous encourage donc, ensuite, à essayer un nouveau défi. L’effet d’entrainement est positif : vous vous sentez en confiance!
- Établir un cadre (un mois, par exemple) vous permet de ne pas trop vous mettre de pression. Vous vous donnez l’opportunité d’observer les bienfaits physiques ou psychologiques que ce mois d’arrêt vous procure et pourrez évaluer si vous voulez poursuivre.
- Une telle démarche est aussi une excellente prise de conscience personnelle sur la place (peut-être trop grande!) qu’occupe cette habitude dans votre vie. Peut-être que vous trouverez des solutions qui permettront d’abandonner pour de bon votre habitude… ou en prendre une meilleure.
- Abandonner une habitude permet d’avoir plus de temps (d’énergie) pour autre chose. Qui sait si vous ne vous redécouvrirez pas une nouvelle passion?
Des idées de « mois sans »
Voici des idées pour vous.
Un mois sans…
- … sucre
- … ajouter de sel
- … dessert
- … achat
- … viande
- … déchet
- … chocolat
- … chip
- … fumer
- … boire d’alcool
- … restaurant
- … café
- … réseaux sociaux
- … télévision
À lire