L’origine du mouvement
En octobre dernier, l’influent producteur américain Harvey Weinstein a été accusé par près d'une centaine de femmes d’agression ou de harcèlement sexuel.
À la suite de l’affaire, l’actrice Alyssa Milano a lancé un appel sur les réseaux sociaux avec le mot-clic #metoo (#moiAussi) afin que les femmes victimes de harcèlement témoignent de leur épreuve. Le mouvement est lancé et fera boule de neige partout dans le monde.
If you’ve been sexually harassed or assaulted write ‘me too’ as a reply to this tweet. pic.twitter.com/k2oeCiUf9n
— Alyssa Milano (@Alyssa_Milano) 15 octobre 2017
Où
Aux États-Unis, le mouvement prend rapidement de l’ampleur. Des personnalités telles que Lady Gaga ou Monica Lewinsky postent leur témoignage sur les réseaux sociaux accompagné du #MeToo.
Au Québec, les témoignages affluent également avec le mot-clic #MoiAussi. En France, c’est le #Balancetonporc qui fait rage, tandis qu’en Italie, c’est #quellavoltache. La Tunisie, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, le Royaume-Uni… Aux quatre coins de la planète, des mots-clics fleurissent pour dénoncer les agressions sexuelles dont sont victimes les femmes.
Et les hommes ?
En janvier, deux Français, le cinéaste Michel Hazanavicius (The Artist, Le redoutable) et l'écrivain Raphaël Glucksmann lancent le hashtag #WeToo et invitent les hommes à rejoindre le mouvement contre les violences faites aux femmes. « Nous aussi, nous voulons l’égalité » écrivent-ils dans le Nouveau magazine littéraire le 29 janvier.
Depuis l’affaire Weinstein, le mouvement MeToo a permis à de nombreuses femmes de libérer leur parole en dénonçant les agressions et le harcèlement qu’elles subissent souvent au quotidien.