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Connaissez-vous l'initiative «Le 12 août, j'achète un livre québécois»? Depuis plus de 10 ans, on encourage les adeptes de littératures à se procurer des livres écrits par des auteurs et autrices d'ici le 12 août.
Mais il ne faut jamais attendre juste le 12 août pour acheter des livres écrits au Québec, on peut aussi le faire tout au long de l'année!
Dans le cadre de cette journée spéciale, on vous présente les livres qui font partie de nos coups de cœur et qui sont les meilleurs selon nous!
Valparaíso, décembre 1986, tremblement de terre entre les quatre murs d’une maison. Un homme et une femme annoncent à leurs enfants qu’il faut tout laisser derrière et fuir le Chili de Pinochet. C’est Noël, la petite Caroline a sept ans et elle aura la nausée durant tout le voyage.
La fillette atterrit à Montréal. En plus de la neige dehors, il y a le tapis rouge vin de l’hôtel Ramada qui accueille les personnes réfugiées en attente de papiers. Il y a aussi Passe-Partout qui semble s’adresser à elle à travers le téléviseur. Après le premier appartement à Montréal-Nord, la classe d’accueil de madame Thérèse qui lui apprend le français, les enfants qui se moquent de ses cheveux et de sa boîte à lunch, la misère des rues d’Hochelaga, il y aura tout ce temps passé dans les banques où ses parents font des ménages. Entre l’exil, les fantômes du passé et le jeu des différences, la petite Caroline camouflera sa furieuse envie de vivre pour ne plus détonner et devenir une immigrante modèle.
Mais comment apprend-on à ne plus s’effacer? Peut-on embrasser une nouvelle culture sans renier ses origines? Lumineux et vivant, Là où je me terre sonde la possibilité d’aimer et de lutter sans ne plus avoir à fuir.
Agressée sexuellement par son patron à l’âge de dix-sept ans, Léa Clermont-Dion décide, près d’une décennie plus tard, de poursuivre l’agresseur en justice. Elle consignera son expérience dans son journal jusqu’au procès. Pendant ce temps, l’affaire Harvey Weinstein déclenche le mouvement #MeToo, et des millions de femmes dénoncent la culture du viol à visage découvert. La déposition criante de vérité de Porter plainte témoigne de la froide autorité du droit et des luttes des victimes de crimes sexuels, qui reprennent la parole qu’on leur a soustraite.
«Depuis cinq mille ans, l'inuktitut et le jappement des qimmiit résonnent dans le Nunavik. La vie y est cruelle. Mais c'est ce qui la rend belle. Précieuse.» Entre la taïga et la toundra, un jeune couple inuit du Nunavik se découvre et apprend à s'aimer. Accompagnés de leurs chiens, les qimmiit, Saullu et Ulaajuk parcourent un continent encore sauvage, tous libres et solidaires. Quelques décennies plus tard, une avocate est dépêchée sur la Côte-Nord pour défendre un meurtrier inuk dont les victimes sont d'anciens policiers de la Sécurité du Québec. Sa quête de justice l'emmènera au-delà de ce qu'elle avait imaginé.
La faculté de droit de l'Université de Montréal est le dépotoir de l'humanité. Tu le sais: t'en es le déchet cardinal. Tu viens de commencer ta première session, mais y a pas une minute à perdre : si tu veux un beau poste en finissant faudra un beau stage au Barreau et si tu veux un beau stage au Barreau faudra une belle moyenne au bacc et si tu veux une belle moyenne au bacc faudra casser des gueules parce qu'ici c'est free-for-all et on s'élève pas au-dessus de la mêlée en étant gentil. Être gentil, c'est être herbivore, c'est se vautrer dans la médiocrité, et toi tu comprends pas la médiocrité, tu aimes pas la médiocrité, tu chies sur la médiocrité. Toi, t'es venu ici pour être le roi de la montagne, et le début des cours, c'est le début du carnage. Avec ce deuxième roman empreint d'un flamboyant cynisme, Jean-Philippe Baril Guérard trace un portrait sombre de l'obsession de la performance en mettant en scène le monde des étudiants en droit. À travers eux, il décortique de manière toujours plus incisive l'absurde sentiment de supériorité naturelle des classes dominantes.
Écœurée de sa routine à Montréal, Rosalie Bouchard décide de tout larguer pour partir en voyage autour du monde. Alors que la pression sociale lui dicte d’avoir des enfants et d’acheter une maison, elle entend bien découvrir ce qu’elle souhaite vraiment. Avec sa meilleure amie Clara, Rosalie s’envole d’abord pour l’Europe. Les deux jeunes femmes se lancent dans l’aventure les yeux fermés, savourant leur liberté nouvelle et vivant tour à tour des moments comiques, intenses ou insolites. Au fil de ses déplacements, Rosalie cherche en elle des réponses. Elle ne se doute pas encore que les imprévus, les secrets bien gardés et les nouvelles rencontres peuvent devenir déterminantes, comme celle de Liam... Bien plus qu’un roman de voyage, Aller simple pour l’inconnu raconte la quête intérieure de Rosalie qui, au travers de péripéties pleines d’humour, espère trouver une façon de vivre qui la fera se sentir vibrante et libre. Un roman qui donne envie de boucler ses valises et de découvrir de nouveaux horizons!
Chanteuse dans un bistro, Alice commence à trouver sa vie un peu monotone quand on lui propose de faire partie d'un groupe se produisant dans des soirées privées. Sur le plan affectif, le meilleur reste à venir. Pour l'instant, elle consomme les rendez-vous galants comme on mange du pop-corn devant un film. Jamais d'attachement, c'est plus simple comme ça. Maud vit en colocation, travaille dans un gym et rêve de l'amour avec un grand A. Elle a du caractère et sait ce qu'elle veut. Côté coeur, cependant, elle se retrouve souvent prise au dépourvu, car elle a tendance à baisser la garde trop vite. Entre deux 5 à 7, nos héroïnes courent après le bonheur. Une quête qui affecte leur rapport aux hommes, trame de fond de cette fenêtre ouverte sur leur quotidien tantôt rocambolesque, tantôt douloureux, mais jamais dénué d'humour et d'autodérision.
Alexandra et Samuel sont amoureux. Éperdument. Presque toujours avec eux, il y a Jean-Thomas, coloc et meilleur ami de Sam, puis d'Alex, forcément. Ensemble, ils forment un trio solide, incarnant à la fois le couple fusionnel et l'amitié exceptionnelle par excellence. Jusqu'à ce que Sam meure subitement, laissant Alexandra et Jean-Thomas à eux-mêmes devant sa douloureuse absence.
Dans un concours musical, Emma remporte une bourse contre son rival de toujours. Cette rivalité prend une tout autre tournure lorsqu'Emma vient à son secours à la suite d'un accident durant lequel il sera gravement blessé. Surmontant le traumatisme et la culpabilité, la jeune femme apprend à se reconstruire tranquillement à travers les amitiés et les rencontres amoureuses. Comme quoi l'amour et la haine sont deux sentiments pas si éloignés l'un de l'autre...
Été 1996. Sara et Sébastien, dix ans, se rencontrent à la cantine du camping où ils passent leurs vacances. Une slush lime-framboise bleue et un gel de cerveau plus tard, une amitié naît. Plusieurs années après, en quatrième secondaire, ils se retrouvent par hasard à la même école et renouent avec leur complicité d’enfance.
Été 2007. Sara et Sébastien partent pour un road trip au volant de Lucette, une voiture délabrée qui ferait le bonheur d’un ferrailleur. Au cours des onze dernières années, leur relation d’amitié a flirté avec l’ambiguïté et les malentendus, au grand regret de leurs familles et de leurs amis, convaincus qu’ils sont faits l’un pour l’autre. En quête d’aventure, les deux jeunes adultes ignorent encore que bien des surprises les attendent au détour du chemin.
En route vers nowhere est un roman d’amitié nourri aux poutines de casse-croûte et arrosé de café imbuvable de station-service. Une épopée romantique malgré les odeurs de bière tablette et de corps qui transpirent sous la canicule d’été. Une histoire du temps des compilations gravées sur CD et des cellulaires pas très intelligents.
Dans Bleus et joies, Juliette Bélanger-Charpentier recense comme dans un journal intime ses réflexions sur ce qui l’habite, la secoue, l’indigne et l’émeut. À travers une série de textes à l’intersection de la poésie et du récit, elle rend un hommage poignant aux creux de vagues, aux accalmies qui s’ensuivent et aux jours heureux qui continuent d’exister à travers les éclaboussures.
Faire un enfant ou faire la romance? C'est au coeur de cette question que s'enracine ce récit intime, celui d'une femme qui doute mais qui assume ses contradictions. Une réflexion sur l'amour, la solitude, la sexualité, la maternité, la douceur à apprivoiser, les amitiés grandioses. Et surtout sur le désir brûlant de façonner sa vie soi-même. «Ce livre, il s'écrit pour m'aider à accepter de ne pas vouloir. Mais aussi, peut-être, pour m'aider à accepter de vouloir. Je suis affaiblie par une incertitude qui ne me ressemble pas. Être mère ou ne pas être mère, c'est, pour moi, une quête identitaire. Et c'est la plus grande question de ma vie.»
Lamentable est le récit d’un coming out qui n’aura pas lieu sur fond de première année universitaire. Ça se passe à Québec, en 2006. C’est l’histoire d’un gars qui n’arrive pas à entrer en relation avec les autres, et qui prend conscience que les objectifs de vie traditionnels auxquels il aspire sont inatteignables. C’est celle d’un passage à l’âge adulte ralenti par une homosexualité refoulée, la naissance d’un trouble alimentaire et le confort illusoire du cocon familial. Et c’est drôle, aussi.
Marie-Maude Pranesh-Lopez est aux prises avec un « trou blanc » qui la pousse à toujours fuir vers l'avant, à tout essayer, ce qui se solde invariablement par une profonde indifférence. Sa mère provoque volontairement des accidents de la route, qui causent des embouteillages. Son père, fervent consommateur de psycho-pop, se livre à la méditation chromatique et adhère à tout ce qui peut favoriser sa croissance personnelle. Dans un récit déconstruit, entrecoupé de pages du journal intime de Marie-Maude, l'auteur explore le thème de la fatalité, en mettant en scène des personnages pour lesquels la rédemption n'arrive pas.
L’éblouissante Céline Wachowski, architecte de renommée internationale, dévoile enfin le Complexe Webuy, le premier grand projet public qu’elle réalise pour Montréal, sa ville. Aussitôt, les critiques fusent: on accuse Céline de détruire le tissu social, d’accélérer l’embourgeoisement des quartiers, de péchés plus capitaux encore. Prise dans la tourmente, l’architecte est sommée de réagir. C’est la classe dominante que Kevin Lambert met en scène ici, des gens au sommet de leur discipline et qui pour la première fois risquent de perdre pied. Quelle fiction se racontent-ils pour justifier leurs privilèges, pour asseoir leur place dans un monde qu’ils ont eux-mêmes bâti?
«Un des avantages de vieillir, c’est certainement de mieux gérer le désamour, de ne plus attendre les fleurs ou les chercher.» Claudia Larochelle revisite l’adolescente troublée, puis la jeune femme flouée qu’elle a été, aux prises avec les intimidateurs, les prédateurs et les «pilleurs de désespoir».
Comment reprendre le cours de sa vie après avoir tenté de se l'enlever ? C'est le défi qui attend Christian, qui a raté son suicide et qui retourne chez lui après avoir été plongé plusieurs mois dans le coma.
Mais réapprendre à vivre n'est pas la plus haute montagne qu'il aura à gravir. Il devra surtout réparer sa relation avec son fils adolescent, Robin, qui ne pardonne pas à son père d'avoir voulu l'abandonner.
Accueilli comme un survivant, voire un miraculé, par ses proches, Christian, qui conserve de graves séquelles, devra essayer de regagner une certaine autonomie, en plus de composer avec un fils révolté et une ex qui se retrouve malgré elle dans un rôle d'aidante naturelle.
Un roman sur la perte, malgré tout rempli d'espoir.
En anglais, on appelle une particule de paillettes une «scintilla», un mot qui se traduit aussi par «étincelle», mais c'est moins joli. Une femme extraordinaire porte le récit de scintillas, hors glitter. Des abîmées. Des qui brillent trop. Des écartées, qui se sont prises entre les craques du bois franc et que la balayeuse n'embrassera pas, même si, vu de haut, ça brille. Ces choses-là arrivent.
What a time to be alive.
Deux familles sont réunies dans une maison centenaire pendant trop longtemps. L’hiver perce les murs, la tapisserie s’épluche et les souris font leur nid dans le piano. Alors on se penche sur l’extérieur, comme pour la première fois. Dehors, une nouvelle langue se déploie. Celle des lucioles, des pins blancs et du mélilot. Dehors, une cueilleuse d’asclépiades sauve la vie de soldats, un superhéros dompte les peurs à bord de son tracteur, un peintre japonais trace ses tableaux avec la sueur des amants. Dehors, tout redevient possible.
Femme forêt est un livre indispensable, un appel d’air et d’amour, où l’existence valse avec la mort, où l’on se souvient de ce que signifie «être vivant». Les mots d’Anaïs Barbeau-Lavalette ont ici l’effet d’attrape-cœurs qui résonnent en vous longtemps après la lecture.
C’est l’histoire d’une petite fille trop sensible nommée Mariana, mais aussi un touchant hommage à l’univers qui l’a définie: le quartier où elle a vécu, les familles immigrantes qu’elle a côtoyées, les enseignants qui l’ont inspirée, et aussi les lieux enchanteurs (pour une enfant) qu’elle a fréquentés, tels le Club argentin, le cinéma Langelier et le marché aux puces Cinq étoiles.
Max et Cam sont amis. C'est une de leurs seules certitudes. Sauf que la ligne entre l'amour et l'amitié, c'est comme de la peau : au fil du temps, elle s'amincit. Max a un peu le syndrome de l'enfant-roi, cela dit c'est un gars cool, sociable et insouciant. Sa relation avec ses parents est complexe. Il aime les femmes et les femmes le lui rendent bien. Max aime Cam, surtout, mais il ne sait pas comment s'y prendre avec elle. C'est dur d'aimer quelqu'un quand on a peur de tout gâcher. Cam est brillante, sensible et meurtrie. Son monde est petit, son coeur énorme. Elle termine une maîtrise, ira au doctorat. Elle rêve d'être artiste, sera probablement professeure. Cam aime Max, mais c'est dur d'aimer quand on s'est si souvent fait briser.Que faire quand on aime quelqu'un, mais qu'on ne sait pas si aimer suffit? Un roman à deux voix qui saura séduire les lecteurs par son authenticité et son écriture tout en finesse.
La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le PCP vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s’écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d’une ville et des oiseaux perdus qu’on essaie de tuer en criant.
Justine, une Québécoise de 34 ans, peine à faire le deuil de sa dernière relation et craint de ne jamais avoir d’enfants. Elias, un Libanais de 25 ans, est sur le point de déménager sa vie et ses rêves au Canada. Le hasard les réunit sur une terrasse à Paris. La chimie est instantanée. En quelques mois, leur relation bouleversera radicalement leurs vies. Elle lui proposera un projet qu’il pensait inaccessible. En retour, il imposera des conditions quasi impossibles. Ensemble, ils exploreront jusqu’où leur complicité peut mener…
Petit ru est devenu rivière, fleuve, océan…
«RECHERCHONS DOUZE INDIVIDUS POUR EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE PASSIONNANTE. CELLE-CI, SUPERVISÉE PAR DES PSYCHOLOGUES, CHERCHE À ÉTUDIER ET ANALYSER LES COMPORTEMENTS DES HUMAINS LORSQU’ILS SE RETROUVENT DANS UN GROUPE PRÉCIS DANS UN CONTEXTE PARTICULIER…»
Ils seront donc douze individus, provenant de tout horizon, à vivre quelques jours ensemble, isolés du reste du monde. Ils formeront malgré eux une communauté de laquelle surgira parfois le meilleur, parfois le pire, et souvent le plus ridicule de l’humain.
Civilisés: quand Patrick Senécal propose sa vision de la véritable société égalitaire - celle qui n’épargne personne!
Myriam est une jeune journaliste assoiffée de justice. Déterminée à révéler au grand jour les agressions sexuelles commises par un animateur vedette dont a été victime l'une de ses amies, elle se lance à la recherche d'autres femmes ayant subi le même sort. Mais en s'intéressant d'un peu trop près au passé et à l'entourage de cet homme, elle découvre de terribles vérités qui la plongent au coeur d'une enquête d'une ampleur inimaginable, dans laquelle se mêlent jeux de pouvoir, liens inavouables, trahisons, d'abus et meurtres. Avec l'aide d'un policier aussi tenace qu'elle, Myriam tente par tous les moyens de lever le voile sur ces crimes et, surtout, d'épingler les responsables.
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