Myspace, Facebook, Twitter, nommez-les, les réseaux sociaux font désormais partie de la vie quotidienne de bien des gens. « Deux secondes Chérie, je dois absolument mettre ça sur Twitter ! ». Malheureusement dans ce cas, Chérie passe en deuxième. En fait, elle passe probablement 319ème, après tous les « followers » du principal concerné.
On "post" après l'amour
Une étude mentionnait dernièrement que 25 % des gens avaient déjà "poster" un billet sur Facebook ou twitter dans les minutes après l'amour. Il semblerait que Chéri ne dort plus après, il vérifie plutôt ses messages! Imaginez la scène... C'est un peu frustrant pour le ou la partenaire! À défaut de partager une intimité avec une seule personne, ils la partagent avec leurs 500 amis Facebook.
Ça rapproche ou ça éloigne?
Rassurez-vous, je suis loin d'être contre les réseaux sociaux. Plusieurs croient que cette nouvelle tendance nous éloigne les uns des autres, mais je crois sincèrement que c'est le contraire qui se produit. Internet devient un lieu de partage infini. Cependant, ce partage s'effectue à une vitesse folle. Une nouvelle émise sur Twitter se propage en quelques secondes à travers les millions d'abonnés. Même chose pour les moins bonnes nouvelles.
Se faire quitter... sur Facebook
Afin de comprendre l'ampleur de cette nouvelle tendance, nous n'avons qu'à penser aux utilisateurs de téléphones intelligents. Ils s'en servent pour filmer, surfer sur Internet, mettre à jour leur statut Facebook... tout, sauf téléphoner! D'ailleurs, en parlant de Facebook... Il fut une époque où quitter son amoureux(se) par téléphone était mal vu. Maintenant, des gens apprennent d'après le « statut » du partenaire (de l'ex...) qu'ils se font quitter et bien souvent, ils l'apprennent après l'entourage.
Cette situation n'arrive pas qu'aux ados, les adultes peuvent aussi en être victime. Sommes-nous devenus à ce point incapables d'assumer nos propres décisions? Il faut du culot pour renoncer à une relation amoureuse sans en discuter avec le principal intéressé. Ce dernier se sent bien seul, malgré ses 567 amis...
Victime publique
Je ne peux passer sous silence l'histoire triste de cette adolescente de 16 ans victime d'un viol collectif dans l'ouest Canadien. Ses agresseurs avaient filmé la scène d'horreur et avaient fièrement mis cette vidéo sur Facebook. Les images ont fait le tour du monde en quelques heures. Pourquoi tant de gens ont visionné cette vidéo? Simplement parce que certains sont attirés par les choses morbides et qu'Internet est l'endroit idéal pour combler cette curiosité en tout anonymat. Cette horrible histoire démontre que les réseaux sociaux peuvent aussi être néfastes si on les utilise de la mauvaise façon.