Si vos enfants font des crises quand vous annoncez qu’il est temps d’aller dormir, voici 10 trucs anti-crise pour l’heure du dodo.
1- Les avertir
Il est préférable de ne pas leur annoncer brusquement qu’il est temps de se coucher. Les enfants – comme nous – n’aiment pas être arrêtés dans leurs activités, surtout pour aller se coucher. On fait avec un eux un petit décompte : «Il te reste 30 minutes avant le dodo!» ou «Quand la grande aiguille sera sur le 6, ce sera le temps de te mettre au lit.». Quand les enfants ne comprennent pas la notion du temps, on peut leur dire ce qu’il a encore le temps de faire : «Tu as encore le temps de finir ton casse-tête, mais ensuite, au lit! ».
2- Les responsabiliser
On peut mettre une alarme qui indiquera que c’est l’heure d’arrêter ce qu’il fait et plonger dans la routine «avant dodo» : rangement – toilette – brossage des dents – bisou. Ainsi, l’enfant apprend ce qu’il doit faire avant le dodo et l’intègre à sa manière. Au début, on devra lui rappeler ce qu’il doit faire, mais peu à peu, il saura exécuter lui-même toutes les étapes.
3- Leur donner des repères et des choix
Les enfants ont besoin de repères dans le temps, une notion encore un peu floue pour eux. Au retour de l’école, on dresse rapidement la liste des trucs qu’il doit faire absolument (devoir, douche, souper, cours parascolaire, etc.). Ensuite, on peut – parfois! – lui donner un choix comme «Tu veux prendre ta douche avant le souper ou après?». Ainsi, l’enfant sent qu’il a une emprise sur sa soirée et se couchera plus aisément.
4- Créer un rituel
Chaque famille a un rituel ou une formulation «magique» qui rassure l’enfant. C’est important! Parfois, c’est une chanson, un petit massage ou des souhaits de bonne nuit spéciaux «Bonne nuit, bons rêves pas de puces, pas de punaises!».
5- Instaurer un moment de détente
Une demi-heure avant le dodo, on essaie de créer une ambiance qui invite à la détente. On se prépare ainsi à passer au lit sans une trop grande coupure. C’est une mauvaise idée d’exciter les enfants juste avant de les coucher, ils auront a gérer un trop-plein et le retour au calme dans leur lit. On le fait avant, c’est bien mieux. On tamise les lumières, on relaxe en famille, on se fait des câlins, on lit et surtout, on ferme la télé.
6- Lire une histoire
Quand on lit une histoire, on crée un moment propice à la détente. On est en mode «écoute» plutôt qu’en mode «action». On se colle, on se blottit, on rêve, on discute, etc. C’est un merveilleux moment à passer en duo ou en famille. Même quand les enfants sont plus grands, c’est une habitude à garder. Plus tard, on pourra permettre aux enfants, devenus à leur tour des lecteurs, de lire avant de fermer la lumière pour la nuit.
7- Dire oui...
...à une petite veilleuse, au fait que l’enfant ait un toutou préféré ou une doudou fétiche.
8- Dire non...
..à un lever supplémentaire, à une discussion, une argumentation, une négociation, etc. On s’en tient à la routine habituelle.
9- Être ferme et constant
Le plus possible, on essaie d’avoir une routine courte et facilement exportable (quand on est à l’extérieur de la maison) pour que tout se passe bien. On rappelle à l’enfant les moments clés de notre routine et on est clair avec lui : on ne la changera pas. On la suit, un point c’est tout. Même si notre enfant nous demande de se lever pour un 2e bisou, on devrait dire non pour ne pas ouvrir la porte à la négociation ou à la manipulation. On cède une fois et on est bon pour des semaines de crises par la suite…
10- Dans leur lit
Il est vraiment préférable de faire la routine dans son lit pour éviter les transferts de lit et les possibles «chialages». Ainsi, l’enfant s’habitue à dormir directement dans son lit et si, un soir, on lui permet de dormir avec nous, il saura que c’est exceptionnel! Autrement, si on pense sauver des crises et raccourcir le temps avant qu’il s’endorme en le couchant avec nous, on reporte le problème à plus tard… fort probablement que tout sera à refaire quand on décidera qu’il est temps qu’il s’endorme tout seul dans son propre lit.
D’autres trucs qui fonctionnent? On veut les connaître. Et, surtout: «Bonne nuit!»
Nadine Descheneaux, rédactrice