Vous attendez un enfant qui se pointera le bout du nez au cours des prochains mois? Ou un de vos proches vous fera peut-être bientôt l’honneur de vous nommer marraine… Vous êtes simplement curieuse de savoir si votre prénom revient à la mode? Pourquoi pas! Peu importe votre raison, valider ses choix ou satisfaire sa curiosité auprès d’un palmarès de prénoms de bébé, c’est toujours amusant! Surtout quand Larousse vient de sortir le sien…
D’accord, on est quelques mois à l’avance, mais c’est toujours une bonne idée de planifier, dans la vie! En quête d’originalité, certains parents attendent impatiemment les palmarès des prénoms les plus populaires, afin d’éviter d’opter pour un de ceux qui figurent parmi le top 3. Ils sont parfois même prêts à abandonner leur coup de cœur pour sortir du lot. Bon, le palmarès de Larousse – officiellement appelé la cote Larousse des prénoms – recense davantage des prénoms donnés aux enfants nés en France, mais il est intéressant de voir qu’à quelques exceptions près, c’est sensiblement le même aperçu que chez nous, au Québec.
Et les grands gagnants sont…
Sans surprise, c’est encore Emma qui domine, du côté des filles. Après une petite rétrospective de l’an passé, on est en mesure d’estimer que 614 Emma ont vu le jour au Québec, alors qu’en France, ce prénom frôle les 4700 « attributions ». Si, par chez nous, Léa et Alice suivaient Emma de près, chez nos cousins français, il faudrait s’attendre à une panoplie de petites filles à lulus répondant au prénom de Louise et de Jade. Tiens, tiens : les Québécois se laisseront-ils tenter et influencer par un come-back de Louise?! Ensuite, pour ce qui est des petits garçons, c’est Gabriel qui remporte la palme, suivi de Raphaël et de Jules. Le prénom Gabriel connaît aussi une montée en flèche au Québec. En viendra-t-il à détrôner le fameux William, maître chez lui avec 710 « entrées » en 2017?
En chute libre
Si les prénoms dits floraux tels que Rose et Iris ont la cote pour les bébés filles, certains grands favoris – chez les bébés bleus – connaissent présentement une baisse de popularité… C’est le cas notamment pour Lucas, Mathis et Nathan. Par chez nous, Nathan figurait d’ailleurs en 8e position l’an dernier. Peut-être un indicateur qu’il s’apprête à disparaître du Top 10 ici aussi.
Petit fait intéressant : se distinguer semble important pour bien des parents, car il est assez commun de voir un prénom attribué seulement 60 fois au cours d’une même année. En comparaison, en 1900, on en était en moyenne à 245 fois. Comme quoi les temps changent vraiment!