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Les familles recomposées sont très courantes aujourd’hui et de nombreuses femmes sont devenues belles-mères, endossant un rôle maternel et essentiel, mais tout de même bien différent de celui de maman.
Si l’amour est souvent présent, cette relation se vit différemment pour chacune.
Une de nos collègues est la fière belle-mère d'un petit garçon de 9 ans depuis plusieurs années. Dans une lettre adressée au petit gars qui a conquis son cœur, elle nous dévoile sa forte implication émotionnelle, s'interroge sur sa place dans la vie de son «presque-fils» et se demande si elle peut, elle aussi, être un peu fêtée lors de la fête des Mères.
Lisez sa lettre juste ici!
Je suis ta belle-maman, et ce depuis presque 8 ans. J'ai eu la chance immense de rencontrer ton papa alors que tu n'étais qu'un petit garçon d'un an. Je suis tombée en amour avec ton papa, mais aussi avec toi.
Un coup de foudre, littéralement.
Le rôle de belle-mère, personne ne m’y a préparée. Tu es arrivé du jour au lendemain dans ma vie, sans que je m’y attende. Je n'ai pas eu 9 mois pour m'y préparer comme maman et papa. Tu étais là, et c'était devenu ma nouvelle réalité. La plus magnifique des réalités.
Je suis la belle-maman, celle avec un rôle qu’on peut qualifier d’«entre-deux».
Je ne suis pas un parent à part entière, mais je ne suis pas une amie non plus.
Je suis celle qui t’écoute quand tu ne veux pas parler de quelque chose à maman ni à papa, celle qui te dit oui pour manger du chocolat en cachette quand papa dit non, celle qui essaye de convaincre papa de veiller tard exceptionnellement pour écouter X-Men... pour la douzième fois!
Je suis aussi celle qui a hâte que tu arrives à la maison pour qu'on tombe en mode famille plutôt que juste en couple pour la semaine.
Celle qui a hâte de se faire réveiller le samedi matin par des bruits de Lego dans ta chambre.
Je suis celle qui a tellement hâte à la fin de semaine pour manger des crêpes ensemble en écoutant de la musique qui joue fort, comme tu aimes.
Je suis aussi celle qui, quand tu retournes chez ta maman, aide papa à passer par-dessus sa peine.
Celle qui trouve que la maison est bien vide en ramassant les petites autos qui traînent dans le salon, et celle qui aimerait t’entendre pour la millième fois cette année me demander: «Est-ce qu'on peut manger des tacos ce soir?»
Je suis aussi celle qui n'est pas ta maman. Celle qui sera toujours «la blonde de papa».
Je suis aussi celle qui n'est pas ta maman. Celle qui sera toujours «la blonde de papa».
Mais, je suis surtout celle qui t’aime de tout son coeur.
Et peut-être qu'un jour, je serai maman à mon tour.
La journée de la fête des Mères est bien sûr dédiée à ta maman et à toi, je le comprends entièrement, mais je dois avouer que j’ai quand même un petit pincement au cœur. J'ai par contre la chance d'avoir ton papa qui me gâte toujours trop cette journée-là.
Alors sache que je vous souhaite une belle journée de célébration à ta maman et toi, mon petit loup. Je t’aime.