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La parentalité positive, l’éducation bienveillante… Si vous êtes parent, ces termes vous disent probablement quelque chose.
Cette approche axée sur l’empathie, l’écoute, le développement de la confiance de l’enfant et dont on entend de plus en plus parler, semble être une nouvelle tendance. Au contraire, je pense que beaucoup de parents adoptent déjà cette démarche sans nécessairement le savoir!
Mais elle est maintenant démocratisée et vulgarisée davantage via les réseaux sociaux, des livres, des podcasts, des formations virtuelles, etc.
Personnellement, en tant que maman d’une petite fille, je trouve ces sujets-là fascinants. Depuis le jour où j’ai su que j’étais enceinte, j’adore m’informer (parfois même trop, aux dépens de mon instinct qui est comme « allô, j’existe! ») sur tous les sujets possibles entourant l’éducation, la maternité, la nutrition, l’allaitement, etc.
Mais comme mon bébé a maintenant un an (ok, 14 mois pour les puristes des mois!), j’ai pas mal fini avec les trucs de bébé 0-1 an et je m’intéresse de plus de en plus au développement intellectuel, social, affectif, moteur de mon enfant, et surtout, à l’éducation.
Il faut dire que ma mère est psychoéducatrice en développement de l’enfant et retards de développement, mon père est éducateur spécialisé, mon frère est intervenant psychosocial et ma belle-sœur, conseillère pédagogique en CPE. Même mon chum a déjà été intervenant en maison de jeunes. Bref, il y a juste moi dans la famille qui n’est pas dans le domaine!
Mais, qu’à cela ne tienne, ce n’est pas parce que je ne gagne pas ma vie là-dedans que ça ne m’intéresse pas.
Le fameux parent parfait… ça n’existe pas. Et dans la parentalité positive non plus!
Loin de moi l’idée de me transformer en experte, mais je vais vous résumer en quelques phrases ce que je comprends de la parentalité positive (appelée aussi éducation bienveillante).
Il s’agit d’une approche - ou d’une philosophie d’éducation - qui mise sur la bienveillance, l’empathie, la coopération, l’encouragement et le respect mutuel.
Il s’agit d’écouter les besoins, les demandes, les émotions de l’enfant et de les respecter, lui montrer que l’on comprend et qu’on est là pour elle ou lui.
Au lieu de réprimander, de punir, de crier, on accueille les émotions de nos tout-petits et on les encourage à les exprimer, pour mieux les gérer. Sans être non plus un type d’éducation permissive. Seulement, au lieu de confronter, on demande la coopération de l’enfant et on l’implique dans la recherche de solutions.
C’est beau, non?
Plein de belles études ont été menées sur le développement du cerveau chez l’enfant et ont démontré à quel point une attitude empathique du parent peut littéralement modifier son cerveau en profondeur, intellectuellement et affectivement, et former un adulte confiant.
Je pense qu’ultimement, c’est ce que tout parent souhaite : élever un enfant pour qu’il devienne le meilleur humain possible.
Et là, attention, surtout pas de pression! Le fameux parent parfait… ça n’existe pas. Et dans la parentalité positive non plus!
Comme dans toute chose, le mieux est de prendre ce qui nous plaît et ce qui nous parle de la parentalité positive, y aller à son rythme et essayer de ne pas culpabiliser si on fait des erreurs.
Soyons doux envers nous, les moms (et dads)! L’éducation de nos enfants reste un choix personnel et on doit se respecter là-dedans, sinon le temps est long.
En tous cas, moi j’ai bien du fun avec ma Loulou à appliquer toutes sortes de techniques et encore plus à voir les résultats! Je trouve ça fabuleux comment son cerveau est une véritable éponge, et moi j’essaie d’incarner la plus riche et la plus belle eau que son éponge puisse absorber (voyons, que se passe-t-il, je deviens poète?).
Si ça vous parle et que vous avez envie d’en savoir plus, je vous partage mes outils et références préférés sur le sujet! Il y a tellement de belles ressources variées, vous y trouverez probablement votre compte.
(Si vous n’aimez pas lire des briques, ceci est pour vous!)
Les libraires
6,95$
Ouikid : parce que des moms ça n’a pas toujours le temps de lire, un petit podcast, ça s’écoute bien dans le trafic!
Enfin, j'aimerais terminer avec ceci :
« L’enfant est un peu comme une plante à cultiver ; et le parent, un jardinier qui l’aide à grandir le mieux possible », selon Marie-Hélène Gagné, professeure à l’École de psychologie de l’Université Laval.
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