Plusieurs couples font face à des problèmes de fertilité pouvant toucher autant l’homme que la femme. Heureusement, maintes ressources médicales sont offertes pour favoriser la procréation. Mais, avant d’entreprendre des démarches en ce sens, il est conseillé d’attendre une période d’environ deux ans d’essais infructueux.
Chez la femme
L’ovulation
La principale cause d’infertilité provient d’un problème d’ovulation, chez 35 % des femmes. Divers facteurs, comme le stress, la maladie, l’activité physique accrue peuvent contribuer à perturber votre cycle menstruel. Vous ovulez sans doute, mais de façon irrégulière. La présence de petits kystes sur les ovaires peut également dérégler votre ovulation. Votre médecin pourra vous conseiller quant au traitement approprié et spécifique pour chacun de ces problèmes.
Les grossesses extra-utérines et les infections des trompes de Fallope
Elles sont dues à des maladies transmises sexuellement, plus spécifiquement l’infection à chlamydia non détectée, et peuvent engendrer la stérilité. Dans ce cas, les trompes sont bloquées, empêchant ainsi le sperme d’atteindre l’ovule, ou freinant l’ovule dans son déplacement vers l’utérus pour y être fécondée.
L’endométriose
L’endométriose, une autre cause d’infertilité, est une maladie caractérisée par des règles abondantes et douloureuses. Le tissu qui recouvre la membrane utérine s’étend en dehors de celle-ci et entrave la migration de l’ovule dans les trompes de Fallope. L’endométriose peut être traitée par des médicaments pouvant réduire le surplus de tissu existant.
Les fibromyomes
Appelés aussi fibromes, les fibromyomes sont des tumeurs bénignes qui transforment graduellement la muqueuse utérine et qui peuvent également empêcher l’implantation de l’ovule.
Chez l’homme
Qualité du sperme et quantité de spermatozoïdes
Une mauvaise qualité du sperme et un nombre trop faible de spermatozoïdes sont les principales causes d’infertilité chez l’homme. Une infection, une inflammation ou de la présence d’une varice du scrotum (varicocèle) peuvent être en cause.
Dans certains cas, la détérioration du sperme provient d’une maladie subite en bas âge et qui a laissé des séquelles, les oreillons, par exemple. L’altération du sperme peut également être attribuable à des anomalies génétiques ou à des changements hormonaux.
D’autre part, une étude menée auprès des donneurs de sperme a démontré qu’il y avait une baisse évidente des spermatozoïdes dans l’éjaculation. Selon certains, ce phénomène serait attribuable, entre autres, à la pollution et au stress.
Les hommes devraient éviter de prendre des bains trop chauds ou de porter des sous-vêtements trop ajustés, car la chaleur est un facteur pouvant diminuer le nombre de spermatozoïdes.
Azoospermie
Il peut également y avoir absence totale de spermatozoïdes lors de l’éjaculation. Nous parlons alors d’azoospermie. Ce problème proviendrait des canaux excréteurs obstrués ou encore d’un manque de production de spermatozoïdes au niveau des testicules.
Facteurs secondaires chez la femme et chez l’homme
Âge
Différents facteurs secondaires peuvent aussi affecter la fertilité. Chez l’homme comme chez la femme, la fertilité diminue graduellement avec l’âge.
Médication
La chimiothérapie et certains médicaments servant au traitement des maladies cardiaques ont une incidence sur la fertilité. Assurez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien quant à la pertinence de cette médication.
Alcool
Une trop grande consommation d’alcool peut réduire les chances de fertilité chez la femme et elle affecte la qualité du sperme chez l’homme. Nous vous invitons à suivre cette directive générale : un à deux verres maximum par jour pour une femme et de trois à quatre verres chez l’homme.
Tabac
Si vous tentez de concevoir un enfant, il est préférable de cesser de fumer. Chez l’homme, le tabac peut diminuer le nombre de spermatozoïdes ou en affecter la qualité. Chez la femme, il peut provoquer des fausses couches et une ménopause précoce.
Des solutions
Pour résoudre les problèmes de fertilité autant féminine que masculine, les techniques médicales actuelles en ce qui a trait à la procréation assistée sont nombreuses et de plus en plus sophistiquées. L’amélioration de ces démarches ainsi qu’une meilleure prise en charge des causes de l’infertilité, devraient permettre de réduire encore plus le nombre d’échecs en matière de procréation.
Jacinthe Dompierre, rédactrice Canal Vie