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L’idée que l’on se fait d’une personne autiste est, le plus souvent, celle d’un garçon ou d’un homme. Ce n’est pas étonnant puisque que le fait est qu’il y a beaucoup plus de diagnostics d’autisme chez les garçons/hommes que chez les filles/femmes…
Mais c’est intéressant de se demander pourquoi on parle beaucoup moins d’autisme au féminin? Voici des raisons qui pourraient expliquer que les filles et femmes se font moins diagnostiquer en raison de leurs particularités.
Selon l’Institut national de la santé publique du Québec, la « prévalence à vie » de l’autisme est effectivement environ de 4 garçons pour 1 fille[1].
Pourtant, cela ne signifie probablement pas que les filles ou les femmes sont moins affectées par l’autisme que les garçons ou les hommes! Cela signifie simplement qu’elles sont moins diagnostiquées et donc qu’elles « échappent » au système.
Et pourquoi seraient-elles moins diagnostiquées? D’abord, parce que les manifestations de l’autisme sont moins bien connues chez les femmes, en général. Mais aussi parce que ces manifestations ou ces symptômes sont légèrement différents que les chez garçons ou les hommes.
Mieux comprendre l’autisme au féminin pourrait donc permettre de mieux soutenir ces filles et ces femmes qui vivent quand même avec leur autisme au quotidien, sans pourtant comprendre ou articuler leur différence.
Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, les symptômes de l’autisme sont relativement similaires. Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) correspond donc à des atteintes ou des difficultés dans les domaines de la communication, des interactions sociales et des comportements. Ces différences ou ces difficultés se présentent selon un spectre, c’est-à-dire qu’elles peuvent être de légères à sévères.
La principale différence entre les femmes et les hommes autistes, selon les chercheurs qui s’intéressent à cette question, serait plutôt que les filles et les femmes arrivent mieux à camoufler leurs différences ou leurs défis… Particulièrement lorsque leurs atteintes sont relativement légères[2].
Les comportements pour essayer de camoufler l’autisme peuvent se produire chez les deux genres … Mais ils semblent plus communs chez les filles et les femmes[3]. Voici quelques comportements que les filles et les femmes peuvent adopter intuitivement dans le but de minimiser leurs différences :
De plus, dans l’expression même de leur autisme, les filles/femmes et les garçons/hommes peuvent présenter le même comportement, mais avec des différences subtiles qui font que les filles passent « sous le radar ».
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Sources:
[1] Surveillance du trouble du spectre de l’autisme au Québec, INSPQ, 2017, p. 19.
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