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L’iode est un oligo-élément discret, mais indispensable à la fonction hormonale (et donc à la santé générale).
En effet, il joue un rôle significatif auprès de la thyroïde, une petite mais puissante glande située à la base du cou. Cette dernière est responsable de produire plusieurs hormones influençant le métabolisme, la croissance, le cerveau et plus.
L’iode est naturellement présent dans divers aliments tels que les fruits de mer, mais la plupart des gens en consomment surtout via le sel iodé.
Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’iode : ses rôles, ses bienfaits, où le trouver dans l’alimentation, combien il faut en consommer par jour, les symptômes d’une carence et les détails entourant sa supplémentation.
Ce n’est pas pour rien que l’iode est si intimement lié à la santé endocrinienne; la glande thyroïde renferme, à elle seule, jusqu’à 80 % de l’iode disponible dans l’organisme.
La fonction principale de l’iode est de participer à la formation d’hormones thyroïdiennes T3 et T4, essentielles pour une panoplie de processus physiologiques tels que :
L’iode est aussi capital pour le développement du cerveau. C’est pourquoi il est particulièrement important durant la grossesse, la lactation et les premières années de la vie.
Étant donné la grande implication de l’iode dans la santé générale, on pourrait dire que ses bienfaits sont d’aider à garder « la machine » bien en marche! En effet, ce minéral participe au fonctionnement normal des enzymes, des nerfs, des cellules, de la conversion de la nourriture en énergie, etc.
L’iode, en apports suffisants, contribue également à prévenir ou à réduire les risques de :
Voici les apports quotidiens en iode recommandés par Santé Canada :
La glande thyroïde renferme, à elle seule, jusqu’à 80 % de l’iode disponible dans l’organisme.
La teneur exacte en iode d’un aliment est difficile à déterminer, car elle est influencée par divers facteurs tels que l’origine du produit. N’en demeure pas moins que certains aliments sont à privilégier pour combler ses besoins en iode.
LA meilleure source d’iode est de loin les algues telles que le kombu, le nori et le wakame. Une portion d’algues séchées peut habituellement couvrir la totalité des besoins quotidiens en iode.
D’autres aliments contenant beaucoup d’iode incluent :
Fait intéressant : Aux États-Unis, l’ajout d’iode au sel de table a débuté dans les années 1920 afin de diminuer l'incidence des goitres.
En plus petites proportions, l’iode se retrouve également dans :
Recettes végétariennes riches en iode :
Recettes omnivores riches en iode :
Les symptômes pouvant indiquer une carence en iode incluent :
En cas de carence en iode, la glande thyroïde devient incapable de produire certaines hormones en quantité suffisante, entraînant éventuellement un dysfonctionnement thyroïdien. Cela peut conduire à des conditions telles que l'hypothyroïdie (une diminution de l'activité thyroïdienne) et le goitre (gonflement de la glande thyroïde).
Un manque d’iode peut aussi causer des complications pendant la grossesse et même ralentir le développement du cerveau chez l'enfant.
L’iode est un oligo-élément discret, mais indispensable à la fonction hormonale.
La majorité des gens en bonne santé n’ont pas besoin de suppléments d’iode, en particulier lorsque le sel iodé, les produits de la mer et les produits laitiers font partie de l’alimentation sur une base courante.
Cependant, certains groupes sont à risque de ne pas consommer assez d’iode. C’est le cas pour les personnes :
Si vous faites partie de l’un de ces groupes, ou si vous vivez simplement des symptômes associés à une carence en iode, parlez-en à votre médecin. Il ou elle pourrait recommander (et prescrire) la supplémentation en iode selon votre cas spécifique.
De plus, les suppléments d’iode peuvent interférer avec divers médicaments diurétiques ou utilisés pour abaisser la pression artérielle.
Oui, un excès en iode est possible; il survient habituellement en cas de supplémentation inadéquate et non via l’alimentation seule.
La recherche indique même que les habitant.e.s du Japon et de la Corée, qui mangent beaucoup d’algues, ne semblent pas subir d’effets néfastes de leur grande consommation d’iode.
Il reste qu'un apport excessif en iode n'est pas recommandable, en particulier chez les individus atteints de troubles de la thyroïde.
Aux États-Unis, l’ajout d’iode au sel de table a débuté dans les années 1920 afin de diminuer l'incidence des goitres.
Un surplus d’iode peut entraîner des symptômes comme :
Important : un excès d’iode prolongé peut entraîner des problèmes de santé tels que le goitre, l'hyperthyroïdie et l'hypothyroïdie, la thyroïdite et le cancer de la thyroïde. Il est donc crucial de consulter un.e professionnel.le de la santé avant de prendre des suppléments, même s’ils sont naturels.
Sources : Santé Canada / Harvard Nutrition / Passeport Santé / Healthline (1,2)
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