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Le mois de décembre 2021 aura malheureusement des relents de la situation de l'an dernier : après avoir autorisé les gens à se rassembler par groupes de 20 personnes vaccinées pour Noël et le reste du temps des Fêtes, le gouvernement s'est ravisé et a abaissé cette limite. Cette nouvelle mesure est due à l'effet de propagation extrêmement rapide du variant Omicron de la COVID-19.
Pour les partys des Fêtes, que ce soit en famille ou entre amis, la limite est désormais de 10 personnes provenant de 3 bulles familiales maximum. Cette mesure n'est en vigueur que pour les 24 et 25 décembre. Dès le 26 décembre, les rassemblement intérieurs de seront autorisés que pour 6 personnes ou 2 bulles familiales.
Le 22 décembre dernier, lors de son point de presse, le premier ministre Legault n'a donc pas interdit les rassemblements pour Noël et Nouvel an, mais a tenté d'être dissuasif en demandant à celles et ceux qui le peuvent de reporter les soupers et les événements sociaux.
Chose certaine, la période des Fêtes sera bien différente de celle qu'on avait imaginée jusqu'à il y a à peine quelques semaines. Les nouvelles restrictions ayant été mises en place sont la fermeture des bars, casinos, cinémas, salles de sport, spas et salles de spectacles pour une période indéterminée à partir de ce lundi soir 20 décembre. à 17h.
Les restaurants, en plus de devoir fonctionner à 50 % de capacité, auront quant à eux seulement le droit d'ouvrir pendant des heures limitées. En effet, les salles à manger devront fermer à 22h.
Le premier ministre François Legault avait déjà demandé il y a quelques jours aux Québécois de réduire leurs contacts de 50% durant la période des Fêtes, afin d'essayer de limiter la flambée des cas dues à Omicron. Hier soir, le gouvernement a clairement indiqué que la meilleure chose à faire en ce moment était de ne pas avoir de contact non essentiel.
Le port du masque et la distantiation sont également toujours d'actualité. La pandémie n'est malheureusement pas terminée.
Le Dr Horacio Arruda, quant à lui, ne recommande pas aux personnes non-vaccinées d’organiser des rassemblements. « C'est eux qui vont faire la maladie et peut-être se retrouver en soins intensifs. Je n'irai pas dans chacune des maisons voir si tous les gens sont vaccinés, mais essayez de vous voir entre vaccinés », avait-il annoncé la semaine dernière.
Selon toute vraisemblance (même s'il est trop tôt pour le confirmer encore), Omicron n'est pas le scénario catastophe que tous les experts redoutaient, dans le sens qu'il ne semble pas lié à une sévérité accrue des symptômes de la COVID-19. Toutefois, ce variant extrêmement contagieux fait diminuer de beaucoup l'efficacité des vaccins, ce qui augmente d'autant les risques de contracter la maladie.
Dans plusieurs endroits comme aux États-Unis, Omicron est si transmissible que sa prévalence double environ tous les 3 jours en ce moment. Cela signifie que les cas pourraient devenir encore plus exponentiels. Et que même si la plupart des gens vont probablement développer une maladie moins sévère, le risque pour la Santé publique n'est pas diminué pour autant.
Même si hypothétiquement Omicron envoie disons 2 fois moins de gens à l'hôpital que le variant Delta, il reste que ça crée un surplus de malades à soigner dans un système de santé déjà débordé et extrêmement fragile.
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Le gouvernement fédéral demande, quant à lui, d'éviter les voyages non essentiels à l'international.
Pour rappel ; c'est environ 82 % des Québécois qui ont reçu au moins une dose et 78 % de la population est présentement adéquatement vaccinée.
Les personnes de 60 ans et plus pourront aller chercher leur 3e dose à partir du lundi 27 décembre.