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Chaque âge vient avec ses préoccupations de santé et malgré nos vies occupées, c’est toujours important d’aller chez le médecin et de suivre les recommandations concernant les tests et procédures. Pourquoi? La prévention est toujours bien plus efficace et moins « coûteuse » qu’un traitement!
Voici quels rendez-vous médicaux sont recommandés, selon votre âge.
À toutes les étapes de la vie, soit de l’enfance au 3e âge, on devrait faire le point sur notre santé avec un médecin, au minimum une fois par année. Et ce, même pour les personnes en santé –les personnes qui ont une condition particulière le feront peut-être plus souvent.
Non seulement ce rendez-vous annuel permettra d’abord d’établir une « relation » avec un médecin, mais il rendra également possible d’effectuer un suivi dans le temps de différents marqueurs de santé important (haute pression, taux de glycémie, poids, etc.)
À mesure qu’on avance en âge et que de plus en plus de personnes développent des conditions ou des problématiques de santé, cette relation avec le médecin permettra d’adresser ces problématiques, le plus tôt possible dans le processus.
Peu importe l’âge de la personne, le médecin pourrait faire des recommandations et/ou référer vers d’autres examens ou d’autres spécialistes. Le médecin de famille demeure donc le « point d’entrée » de la santé globale.
La plupart des vaccins usuels sont administrés durant l’enfance, mais il y en a quand même certains qui se donnent à l’âge adulte.
Le vaccin contre le tétanos doit être répété chaque 10 ans par exemple, et les jeunes adultes auraient de plus intérêt à recevoir un vaccin contre le VPH.
De plus, d’autres vaccins peuvent s’appliquer selon la situation des personnes, leur âge et leur historique de santé : méningite, grippe, zona –et il est probable que celui contre la COVID-19 s’ajoute à cette liste.
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Bien que beaucoup de gens associent les infections transmissibles sexuellement aux personnes plus jeunes, la réalité c’est que les personnes de tout âge peuvent être touchées. Toute personne qui a une vie sexuelle active (au-delà d’une relation à long terme avec un.e seul.e partenaire) peut attraper une ITS, et d’ailleurs leur transmission est en hausse depuis les dernières années.
Les infections à la chlamydia, la gonorrhée, l’herpès et même la syphilis sont en hausse chez les personnes dans la vingtaine et la trentaine. Et étonnamment, le groupe où les infections au VIH sont le plus en hausse présentement sont les gens dans la quarantaine et la cinquantaine, particulièrement les femmes hétérosexuelles - qu’on ne considère d’emblée vraiment pas parmi les groupes à risque!
Plus une personne est active sexuellement et plus elle devrait aller se faire tester souvent – et c’est toujours une bonne idée d’y aller avant de s’engager dans une nouvelle relation.
Dès l’adolescence, les jeunes filles puis les jeunes femmes devraient effectuer des examens gynécologiques à intervalles réguliers; ce besoin continue même jusqu’après la ménopause. Toutefois, selon l’âge de la patiente, la fréquence et le but de ces visites seront différents.
Lorsqu’une femme est plus jeune, l’examen gynécologique vise surtout à l’accompagner dans des problèmes de menstruations (règles très abondantes, cycles vraiment irréguliers, endométriose, etc.), puis dans le choix d’une méthode de contraception lorsqu’elle devient sexuellement active. L’âge de procréer (de la vingtaine à la quarantaine) va amener d’autres préoccupations : la fertilité, la grossesse, l’accouchement puis la récupération.
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Durant cette période, un examen gynécologique peut avoir lieu à chaque 2 ou 3 ans au besoin, ou plus souvent selon les problématiques particulières.
À partir de la quarantaine, les préoccupations gynécologiques diffèrent : pour certaines qui souhaitent enfanter, des problèmes d’infertilité peuvent être importants et des interventions ciblées peuvent être entreprises en ce sens. Dès cet âge et en avançant vers la cinquantaine, le risque de cancer du sein et de cancer du col de l’utérus augmente, donc un dépistage plus régulier sera nécessaire.
Finalement, les examens gynécologiques serviront à accompagner les femmes dans leur transition vers la ménopause. Durant cet âge, les examens devraient devenir plus fréquents, soit habituellement aux années.
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Effectuer des nettoyages et détartrages réguliers des dents et des gencives est très important, et pas seulement pour des raisons d’hygiène. L’inflammation chronique créée si on néglige de le faire peut en effet mener à d’autres conditions plus systémiques, comme des maladies cardiaques par exemple.
Toute autre condition, par exemple la carie, la gingivite, le bruxisme, le déchaussement des dents ou la parodontite sont également toujours plus faciles à traiter avant que le problème ne devienne trop important.
Une visite chez le dentiste est donc recommandée une à deux fois par année.
Le cancer de la peau est de loin le cancer le plus fréquent parmi la population globale. Le risque de développer ce type de cancer augmente avec l’âge ; par exemple, l’âge moyen d’un diagnostic de mélanome – le cancer de la peau le plus dangereux - est de 65 ans… Sauf que depuis les 30 dernières années, ce risque a doublé même chez les personnes plus jeunes. Ce risque est particulièrement important si la personne a eu un ou plusieurs très gros coups de soleil en bas âge, a utilisé des lits de bronzage avant l’âge de 35 ans et/ou a un historique de cancer de la peau dans sa famille.
Un dermatologue peut donc faire un dépistage des grains de beauté et autres particularités de la peau avec une loupe et au besoin, prélever des biopsies pour les faire analyser.
Idéalement, ce type de rendez-vous devrait avoir lieu chaque année, mais il est important de suivre les recommandations du médecin qui pourrait vouloir effectuer un suivi plus ou moins fréquent.
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Le cancer du sein est, après le cancer de la peau, le plus fréquent chez les femmes : chaque femme a 1 chance sur 8 de développer ce type de cancer durant sa vie. À partir d’environ 40 ans, c’est donc important de commencer un dépistage régulier, si on a un risque « moyen ». Les avis d’experts différent légèrement là-dessus; par exemple, certains médecins considèrent que le dépistage pourrait commencer seulement vers 50 ans ; d’autres que les mammographies n’ont pas besoin d’être si fréquentes.
Mais il se peut qu’à partir de 40 ans, une mammographie, soit annuelle ou alors tous les 2 ou 3 ans, soit recommandée par votre médecin. Cette recommandation deviendra plus pressante (pour l’âge et pour la fréquence) si une femme a un risque plus élevé, à cause de la prévalence du cancer du sein dans sa famille, par exemple.
Le cancer du colon est le 3e plus fréquent, à la fois chez les hommes et chez les femmes. Le risque augmente avec l’âge. En général, le dépistage devrait commencer entre 45 et 50 ans.
Ce type d’examen, qui demande une sédation et est pour le moins invasif, est souvent craint par les gens. Mais il est extrêmement efficace puisque la colonoscopie permet d’éliminer directement des polypes qui, avec le temps, auraient été susceptibles de se transformer en cancer. C’est donc un outil de prévention direct et extrêmement concret, quand on considère que le cancer du colon est assez difficile à traiter.
La bonne nouvelle au moins, c’est que la colonoscopie, pour les personnes à risque « moyen », n’a besoin d’être répétée uniquement aux 10 ans. (Ce pourrait être plus fréquent toutefois pour les personnes plus à risque).
Chez les hommes, le risque du cancer de la prostate augmente avec l’âge. Un cancer de la prostate détecté plus tôt est également beaucoup plus facile à traiter. C’est pourquoi un dépistage de ce type de cancer est recommandé à partir de 50 ans chez les hommes à risque « moyen », et habituellement 45 ans chez ceux qui ont un risque plus élevé.
Ce type d'examen est habituellement recommandé chaque année.
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