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Santé

Rentrée scolaire 2021 et mesures sanitaires : tout ce qu’il faut savoir

C’est déjà la période de la rentrée scolaire, et malheureusement, le variant Delta chamboule les plans d’un retour en classe « normal » cette année.

Voici ce qu’il faut savoir.

Port du masque pour tous les niveaux scolaires (dans certaines régions)

L’arrivée de la 4e vague et la montée des cas de COVID-19 a poussé le gouvernement Legault à revenir sur sa décision de lever la consigne du port du masque obligatoire et ce, de la 1ere année du primaire jusqu’à l’université, mais pour certaines régions seulement. (voir section suivante)

Les élèves du préscolaire (maternelle) sont toujours exemptés du port du masque.

Dans les régions visés, que ce soit au primaire, au secondaire, au CÉGEP ou à l’université, les élèves et étudiants devront porter un masque à l’école en tout temps (sauf durant les repas), même en classe.

À la toute fin de l’année scolaire 2020-2021, en suivant la progression de la vaccination et la baisse des cas, les élèves du primaire et du secondaire avaient eu droit à un répit de quelques semaines sans masque. On peut donc penser qu’après cette nouvelle vague et selon certains autres facteurs attendus comme la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, le gouvernement pourrait éventuellement décider de changer sa directive. Le masque n’est donc peut-être pas là pour rester toute l’année.

Le masque pourra être enlevé en classe en cas de chaleur accablante.

Primaire et secondaire : découpage par régions

Au CÉGEP et à l’université, tous les étudiants québécois devront porter le masque et ce, en tout temps (à l’exception des repas).

Pour le primaire et le secondaire, ce sont uniquement certaines régions, soit les plus densément peuplées, qui sont visées par la consigne. 

Le port du masque même en classe au primaire et au secondaire sera obligatoire même en classe dans les régions suivantes :

  • Montréal
  • Laval
  • Montérégie
  • Estrie
  • Lanaudière
  • Laurentides
  • Mauricie
  • Centre-du-Québec
  • Outaouais.

Le masque ne sera pas exigé en classe mais devra tout de même être porté dans les déplacement ainsi que les aires communes dans les régions suivantes :

  • Chaudière-Appalaches
  • Saguenay-Lac-St-Jean
  • Côte Nord
  • Bas-St-Laurent
  • Capitale-Nationale
  • Gaspésie et aux Iles-de-la-Madeleine
  • Abitibi-Témiscamingue
  • Nord-du-Québec.

Le Ministre Roberge a confirmé que c'est pour le début de l'année seulement; des réajustements pourront être faits.

À lire aussi : Mon enfant ne veut pas aller à l'école : comment réagir et l'aider?

Plus de concept de bulle

Le Ministre de l’Éducation Benoît Roberge a été catégorique là-dessus : il n’y aura pas de concept de classe-bulle cette année. Ce qui veut dire que les élèves pourront, par exemple, se voir à la récréation au primaire ou encore dîner ensemble au secondaire, même s'ils ne sont pas dans la même classe. 

À la place des bulles, le gouvernement mettra en place des mesures pour mieux encadrer les activités parascolaires, particulièrement celles qui demandent de nombreux contacts physiques, comme les sports d’équipe ou la danse, par exemple.

Pas de fréquentation en alternance

Contrairement à une bonne partie de l'année scolaire 2020-2021, la fréquentation en présentiel sera à temps plein cette année pour les Secondaire 3, 4 et 5. Ils seront donc accueillis tous les jours à l'école.

Les masques fournis

L’an dernier, vers le milieu de l’année scolaire, le gouvernement avait commencé à fournir les masques à tous les élèves du primaire et du secondaire. Malgré leur coût écologique, les masques de procédure jetables normés semblent donc réellement avoir une efficacité plus grande et surtout plus constante que les masques réutilisables pour prévenir la transmission du virus.

Fort de cette expérience, il n’y a pas de raison pour que le gouvernement ne répète pas cette pratique en 2021-2022 ; les masques seront fournis à tous les élèves ainsi qu’au personnel enseignant. Le Minisitre Roberge a indiqué que le gouvernement possède ces masques en quantité suffisante pour les distribuer. 

Reprise des activités parascolaires

Les activités parascolaires, qui sont au cœur de la vie à l’école et qui ont été fortement chamboulées depuis un an et demi, vont reprendre dans leur ensemble cette année et ce, dès la rentrée. Certains ajustements pourraient être appliqués, sur la distanciation et les contacts physiques par exemple. Au secondaire, le passeport vaccinal sera demandé pour les activités parascolaires intérieures qui demandent des contacts. Le passeport vaccinal pourrait êgalement être demandé pour certaines autres activités comme des matchs ou des rencontres inter-écoles. Les autres activités parascolaires ne demanderont pas le passeport vaccinal.

À lire aussi : Rentrée scolaire : 4 bonnes façons de retrouver le rythme

Intégration des tests rapides

C’est du nouveau cette année et il s’agit d’une mesure qui pourrait changer la donne au quotidien! La Santé publique du Québec est en discussion et en préparation présentement pour intégrer des trousses de test rapides dans le milieu scolaire.

Ces tests rapides de dépistage de la COVID-19 ont été peu utilisés jusqu’à présent au Québec, mais de par leur facilité d’utilisation et surtout leur réponse en quelques minutes seulement, ils peuvent s’avérer un outil de choix dans la lutte contre la pandémie.

Ces tests seront implantés graduellement dans les écoles, en commençant par les régions urbaines et les écoles avec un plus faible taux de vaccination. 

Avec ces tests directement dans les écoles, il pourrait être beaucoup plus simple de détecter la COVID-19 et de réagir de manière bien plus agile. Ces tests serviraient uniquement aux élèves et au personnel qui présentent des symptômes. Ils pourraient permettre de réduire les fermetures de classe ou d’écoles et élimineraient les absences (de l'élève ou de ses contacts) en cas de doute.

Ces tests sont effectués par un membre du personnel de l'école, qui aura reçu une formation au préalable. Les parents devront donner leur consentement avant que l'élève ne soit testé. Ils sont faits pour être utilisés seulement si l'enfant ou l'adolescent développe des symptômes en cours de journée; ils ne devraient pas remplacer le dépistage si l'enfant développe des symptômes à la maison. Si par exemple l'enfant se lève avec des symptômes, il ne devrait pas se présenter à l'école. Il devrait plutôt être gardé sous observation et testé dans une clinique de dépistage s'il y a lieu par la suite.

 

Vers une vaccination obligatoire du personnel scolaire?

Après l’obligation de vaccination chez l’ensemble du personnel de la santé au Québec, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger que la même règle s’applique également aux enseignants et au reste du personnel en milieu scolaire.

De nombreux experts sont fortement en faveur de cette mesure, étant donné que :

  • contrairement à beaucoup de milieux professionnels toujours en télétravail, les contacts sont nombreux, constants et quotidiens dans les écoles
  • aucun enfant de 11 ans et moins, donc la quasi-totalité des élèves du primaire, n’a encore été vacciné. Il s’agirait d’une excellente manière de les protéger et d’assurer aux parents un milieu plus sécuritaire.

Différentes autorités, par exemple la ville de New York, ont déjà mis en place un plan de vaccination obligatoire du personnel scolaire.

Au Québec, aucune décision n’a été prise pour le moment, mais une commission parlementaire aura lieu sur la question les 26 et 27 août 2021.

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