Début du contenu principal.
La thrombose est un problème médical, qui consiste en la formation d’un caillot dans un vaisseau sanguin. Ce caillot empêche le sang de circuler normalement dans le système circulatoire.
La thrombose affecte environ un adulte sur 1 000 dans une année donnée.
Naturellement, notre organisme possède un processus de coagulation, qui nous empêche de perdre trop de sang à chaque petite blessure. Il s’agit donc d’une protection fort efficace, mais qui connaît parfois des ratés. Habituellement, lorsqu’un petit caillot de sang coagulé s’est formé, il disparaît de lui-même lorsqu’il n’est plus nécessaire. Une thrombose se produit lorsque le caillot ne se dissout pas.
Il existe deux types de thromboses : la thrombose artérielle, qui se forme dans une artère et la thrombose veineuse, qui se forme dans une veine. Quant à l’embolie, il s’agit d’un callot sanguin qui se déplace d’un endroit à l’autre dans le corps à travers les vaisseaux sanguins.
La thrombose veineuse se produit surtout dans les jambes, mais peut également être localisée dans les bras ou dans le bassin.
Si vous présentez ces symptômes, appelez votre médecin ou encore la ligne Info-Santé (811).
L’embolie pulmonaire est une complication de la thrombose, qui demande une assistance médicale immédiate.
Ses symptômes sont :
Certains événements ou facteurs de risque augmentent la possibilité de développer une thrombose. Les voici :
Les hommes sont légèrement plus à risque que les femmes de développer une thrombose.
Il n’est pas possible de prévenir toutes les thromboses, mais le meilleur moyen de réduire les risques est lié à une excellente hygiène de vie.
On diagnostique habituellement une thrombose dans un contexte hospitalier ou dans une clinique, à l’aide d’une échographie. Le traitement principal d’une thrombose est la prise d’anticoagulants. Il existe différents types d’anticoagulants :
· Des médicaments par injection, qui sont plus localisés et peuvent agir en quelques heures seulement.
· Des médicaments oraux, qui peuvent faire effet en 3 à 5 jours.
Ces médicaments fonctionnent à la fois en prévention, pour les personnes qui ont un facteur de risque plus élevé, et pour aider à dissoudre un caillot déjà présent.
Dans certains cas, une chirurgie peut permettre d’éliminer des caillots qui seraient à risque à causer une embolie pulmonaire. Un petit « filtre » de forme conique, empêchant les caillots de progresser vers les poumons ou le cerveau peut également être inséré dans la veine cave, soit la plus importante artère du corps.
La prise d’anticoagulants amène ses propres risques, comme des saignements accrus. Les personnes qui prennent des anticoagulants devraient donc obtenir de l’assistance médicale pour toute blessure ou en cas de saignements plus élevés que la normale (saignements du nez ou des gencives, menstruations, etc.)
La thrombose est un effet secondaire rare, mais connu, de l’administration de vaccins contre la COVID-19. Ce risque est uniquement lié aux vaccins à vecteur viral (plutôt que ceux à technologie ARN), soit celui d’Astra Zeneca et celui de Johnson & Johnson.
Le risque de développer une thrombose après avoir reçu un de ces vaccins est d’environ 1 sur 100 000.
Spécifiquement dans le cas de thromboses liées aux vaccins, le risque est inversé : cet effet secondaire affecte plus les femmes que les hommes.
Le comité consultatif national de l’immunisation ainsi que l’organisme Thrombose Canada recommandent tous deux « vivement » à tous les adultes de 30 ans et plus de se faire vacciner avec ces vaccins, puisque les bénéfices l’emportent largement sur les risques. Ceci inclut les personnes qui ont déjà eu des caillots sanguins, qui ont des facteurs de risque et qui prennent des anticoagulants.
Il est surtout important de se rappeler que le risque de thrombose est énormément plus élevé en attrapant la COVID-19 : 1 chance sur 100 pour les personnes non hospitalisées et 1 chance sur 20 pour les personnes hospitalisées (avec maladie plus sévère). Source.
Consulter tous les contenus de Marie-Ève Laforte