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Alors que les cas de COVID-19 sont à la baisse, voilà qu’une autre maladie virale fait son apparition et fait parler d’elle : la variole du singe, qu'on appelle aussi variole simienne ou désormais mpox. En effet, à l'automne 2022, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souhaité renommer la maladie de manière moins discriminatoire et raciste.
Voici ce qu’il fait savoir sur la variole du singe (monkeypox en anglais) : d’où vient cette maladie, quels sont les symptômes et comment peut-on l'attraper?
Les manières les plus propices d'attraper la variole simienne sont :
La variole du singe ou mpox, variole simienne ou orthopoxvirose simienne, est originaire de l’Afrique et a été observée, par vagues, depuis les années 50 chez les animaux.
Le premier cas humain a quant à lui été recensé officiellement dans les années 1970. Par contre, depuis le début mai 2022, des foyers d’éclosion ont été décelés pour la première fois dans des pays hors de l'Afrique, soit en Europe -particulièrement au Royaume-Uni, en Espagne et au Portugal.
Au Québec, près d'une centaine de cas ont été confirmés dans la région de Montréal et sont présentement à l’étude. Les cas québécois concernent particulièrement des hommes âgés entre 30 et 55 ans. De plus, en Europe tout comme ici, c’est surtout la communauté homosexuelle qui est touchée, bien que le lien ne soit pas encore complètement expliqué. Par contre, il est clair qu’il ne s’agit pas d’une ITS (infection transmissible sexuellement).
La variole du singe ou mpox n’est en général pas grave ; les experts estiment que le taux de mortalité de la souche qui prévaut actuellement est d’environ 1 %. La maladie risque surtout d’être plus grave chez les personnes immunosupprimées.
Cette maladie se caractérise par :
L’incubation de la maladie pourrait être entre 2 et 3 semaines après l’exposition, puis les symptômes apparaissent en même temps.
À l’origine, la variole du singe se transmet par un contact avec des animaux. Par contre, les récentes éclosions démontrent qu’une transmission communautaire entre les humains est possible.
Les médecins pensent que la transmission s’effectue donc soit par contact direct avec des lésions ou par de larges gouttelettes respiratoires. Un contact de très près et prolongé est nécessaire ; contrairement à la COVID-19 par exemple, les gouttelettes ne restent pas en suspension longtemps dans l’air et ne se rendent pas très loin. C'est pourquoi les rapports sexuels semblent être un moyen de transmission privilégié.
Les autorités se veulent rassurantes : ce n’est pas une maladie qui est très contagieuse, et fréquenter des lieux publics ou se rassembler ne permet pas de l’attraper.
Comme pour la plupart des infections virales, il n’y a pas de traitement spécifique contre la variole du singe. Toutefois, la maladie disparait toute seule, généralement après 2 à 4 semaines.
Les antibiotiques ne sont pas efficaces pour la variole du singe (comme pour les autres virus). Par contre, le vaccin contre la variole est efficace contre la variole du singe, mais les personnes de moins de 50 ans n’ont pas nécessairement reçu ce vaccin dans leur enfance, ce qui les rend vulnérables à la maladie. Afin de protéger la population plus à risque, une centre de vaccination contre la variole simienne a récemment été ouvert à Montréal, fonctionnant un peu comme les centres de vaccination contre la COVID.
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