« Bonjour Véronique,
J’ai 24 ans et je suis avec mon amoureux depuis bientôt 1 an. Nous avons une belle relation, je l’aime et je sens qu’il m’aime aussi. Le problème est surtout pendant la relation sexuelle. Je ressens de fortes douleurs lorsqu’il me pénètre, comme une brûlure. Ça m’arrive seulement à la pénétration. Qu’est-ce que je pourrais faire pour ne plus avoir mal? À cause de cette douleur à la pénétration, je n’ai plus envie de faire l’amour et j’ai peur qu’il se tanne.
Merci pour votre réponse! »
Cynthia
Bonjour Cynthia,
La douleur à la pénétration est relativement fréquente chez la femme, mais il est essentiel de s’y attarder. Vous me dites que cette sensation de brûlure diminue votre désir de faire l’amour et c’est tout à fait compréhensible. La douleur engendrée lors de la pénétration ne donne pas envie de répéter l’expérience…
Bien qu’il me manque beaucoup d’informations pour établir un diagnostic précis, la sensation du brûlure que vous me décrivez et le fait que cette douleur ne survient que pendant la relation sexuelle semble décrire ce qu’on appelle la dyspareunie. Les causes peuvent être très variées et c’est la raison pour laquelle je vous suggère fortement de consulter votre médecin afin d’être en mesure de savoir exactement ce qu’il en est. La dyspareunie peut être causée, entre autre, par une endométriose, une infection transmise sexuellement, des kystes aux ovaires, des douches vaginales excessives, une inflammation du col de l’utérus, une infection vaginale, etc.
Il est très difficile d’établir une solution miracle à la dyspareunie puisque chaque cause a son traitement. Il faut donc s’attarder à la cause principale de la douleur pour être en mesure de régler le problème à la source. D’ici à ce que vous rencontrez un médecin, je vous suggère de faire attention aux produits allergènes qui pourraient créer une réaction au niveau des organes génitaux (parfums, douches vaginales, crèmes, etc.). Et puisque la sexualité ne se limite pas qu’à la pénétration, je suis convaincue que vous et votre amoureux trouverez des alternatives intéressantes!
Véronique Larivière, sexologue