Lorsqu’on part en voyage, nos attentes sont souvent élevées. Et malheureusement, parfois, la réalité nous rattrape. Des fois, ce sont les gens qui déçoivent, d'autres fois ce sont des facteurs comme la météo, ou parfois, il s’agit tout simplement d’éléments que l’on ne peut contrôler. Il se peut également que nos prévisions ne se soient pas avérées réelles... Ça ne veut toutefois pas dire que le voyage au complet a été gâché.
Nous avons demandé aux abonné.es de notre page Facebook de nous raconter leur voyage le plus décevant.
Voyages décevants: quelques-unes des réponses obtenues
Denis Gélinas: «J'ai aimé chaque endroit où je suis allé. C'est la beauté d'être facilement émerveillé et de ne pas être blasé... Mais le voyage que j'ai peut-être le moins aimé, c’est Miami en Floride. Trop superficiel, pas assez authentique. J'ai trouvé qu'il n'y avait pas grand-chose à voir ou à faire à part la plage. La ville n'est qu'une succession de tours à condos sans saveur...»
Suzie Bourgoing: «La Suisse sans hésitation, malheureusement. De belles sorties, mais nous avons été très mal accueillis chez des habitants. La dame avait 9 chats, était très à cheval sur les principes, et avait même une attitude contrôlante. J’aurais dû me louer une voiture!»
Andrée Bacon: «J'ai fait plusieurs endroits sur la côte Est, mais Cape Cod m'a déçue, car il n'y a pas de route panoramique le long de la mer, mis à part au bout de la pointe. Donc on roule très longtemps sur une route où on ne voit que des arbres et quelques maisons plutôt ordinaires. Rien à voir avec Ogunquit par exemple, là où les superbes maisons se succèdent le long des paysages majestueux!»
Maurice Gagnon: «Mois de mai 2011 en Virginie, à la recherche du soleil et de la chaleur, nous y avons trouvé… de la pluie, du vent... et même de la neige dans la vallée de la Shenandoah! Ce qui a donné lieu à un retour à la maison précipité.»
Stéphanie Fortin: «St. John's au Nouveau-Brunswick. Il a plu toute la fin de semaine et aucune activité extérieure à faire, même le bateau pour les chutes réversibles était annulé à cause de la température!»
Chantal Cayouette: «Punta Cana... L’hôtel de la République dominicaine était superbe et la plage magnifique, mais j’ai trouvé que les Dominicains sont tellement achalants! Il faut dire que je ne suis pas de type plage; il faut que je bouge et j'aime aller voir comment les gens vivent, et c’est impossible à cet endroit.»
Katherine Bourassa: «La Floride... Disney en juin à 50°C avec deux enfants en bas âge. Pas besoin d’en dire plus, on suffoquait!»
Lisette Falker: «Marseille, en France. Voyageant souvent en solo, c'était la première fois où je ne me sentais pas en sécurité.»
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Êtes-vous également curieux de connaître les «déceptions» de nos collaborateurs et collaboratrices? Les voici:
Julie Aubé: «Si je suis incapable de qualifier un voyage de décevant, je me rappelle certaines anecdotes qui l'ont été, comme un séjour au bord du fleuve durant lequel le brouillard refusait de se lever, m'empêchant d'admirer les paysages que j'aime tant. Un voyage sur la Côte amalfitaine en janvier (en basse saison) où les bonnes adresses que j'avais repérées pour manger étaient systématiquement fermées (mais c’est une bonne raison d'y retourner!). Ou encore un voyage viticole qui s'est conclu par un changement de vol improvisé; pas le temps d'enregistrer mon bagage, alors à mon grand regret, j'ai dû abandonner mes bouteilles de vin. En somme, des petites péripéties sont parfois décevantes, mais qui sont vite oubliées avec tout ce qui est savoureux et fascinant d'une expérience à l'étranger.»
David Nathan: «Lorsqu’on m’a proposé il y a quelques années d’aller visiter l’île de Saint-Barth pendant deux jours, j’ai hésité un instant, me disant que c’était un peu court. Mais bon, 48 heures bien remplies c’est quand même l’occasion de visiter un lieu que je ne connaissais pas, alors j’ai accepté. Malheureusement, la loi de Murphy a frappé, ou plutôt celle de la météo puisque la formation d’un cyclone a écourté le séjour. Alors j’ai dû passer toute la journée dans ma chambre d’hôtel à regarder tomber la pluie! Le lendemain on a pu repartir de Saint-Barth, mais au lieu de prendre un petit avion comme à l’aller, il a fallu monter à bord d’un bateau sur une mer déchainée, ce qui a rendu malades la plupart des passagers. Deux jours de transports, une journée de visite et une journée coincé à l’hôtel, ce n’est pas le meilleur séjour, c’est certain!»
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Marie-Ève Laforte: «Je suis allée 5 fois en Italie et c’est un endroit EXTRAORDINAIRE, qui demeure un de mes pays préférés. Mais alors que j’avais toujours rêvé de visiter Florence, je ne peux pas m’empêcher de constater que cette ville m’a un peu déçu. Bien sûr, les lieux sont magnifiques: les ponts sur l’Arno, la cathédrale Santa Maria del Fiore, etc. C’était plutôt l’atmosphère qui était étouffante. Non seulement la ville était tellement pleine de touristes que les habitants de cette cité médiévale très restreinte géographiquement semblaient complètement incapables de fournir à la demande, mais c’est aussi le seul endroit où nous ne nous sentions pas en sécurité, puisque le lieu était complètement envahi de pickpockets et autres petits voyous du genre. En revenant au Québec, nous avons même eu la surprise de recevoir une contravention pour avoir circulé dans des rues interdites aux voitures… Ce qui était très étonnant étant donné que c’est le seul endroit de notre parcours où nous logions à l’extérieur de la ville et nous nous déplacions uniquement en navette et à pied. J’ai appris par la suite que la ville de Florence émet non moins de 700 000 contraventions aux conducteurs étrangers chaque année, c’est-à-dire deux pour chacun de ses habitants. Nous nous sommes donc vraiment sentis floués par cette «taxe touristique»! Par contre, alors que tout le monde nous avait conseillé d’éviter Rome, nous avons ADORÉ cette ville.»
Mélanie Poupette Cloutier: «Tout le monde le sait, je suis une fan inconditionnelle de voyage et l’une des phrases que je dis le plus souvent, c’est On the road again! J’ai fait quelques hôtels tout-inclus dans les populaires destinations soleil de l’Amérique centrale et à chaque endroit, sa déception. Malgré le fait que nous soyons dans des paradis terrestres, n’en reste pas moins que dans la vie, il n’y a rien de parfait. Voici quelques-unes de mes déceptions lors de ces voyages organisés:
Cancun, Mexique: drapeaux rouge ou mauve toute la semaine, impossible de mettre le petit orteil dans l’eau sans se faire avertir.
Puntarenas, Costa Rica: voyage de fin de saison, tout juste avant la saison des pluies. Résultat: buffet à peine garni et même repas TOUS LES JOURS pendant les 2 semaines.
Cayo Coco, Cuba: Journée de catamaran assez ordinaire alors que la mer est beaucoup trop agitée pour y voir quelque chose. Les vagues étaient tellement puissantes qu’en remontant l'échelle du bateau, je me suis coincé le petit doigt avec celle-ci. Résultat: un petit doigt tout noir et une douleur intense pour tout le reste du voyage. Ouch!»
Mais vous savez quoi? Ce ne sont pas ces petites mésaventures qui ont fait de ces voyages des vacances gâchées.»
Et vous, avez-vous déjà visité des endroits ou vécu des moments plus décevants?
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