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En Vedette

Théâtre: Émilie Bibeau et Emmanuel Schwartz brillent dans cette nouvelle pièce

La scène, d’abord, dont les limites sont floues, nous donne l’impression d’avoir été invités dans le salon de gens qu’on aime. On se sent chez nous, chez eux, on se sent les bienvenus. Des tapis jonchent le sol, des meubles sont répartis ici et là et un piano trône au centre de la pièce. Le pianiste Alexis Elina berce d’ailleurs cette heure et quart de sa musique.

C’est Émilie Bibeau, Emmanuel Schwartz, Célia Gouin-Arsenault et un des auteurs, Julien Morissette, qui habitent l’espace et nous offrent leur histoire en chorale, se répondant entre eux.

Devant des micros installés un peu partout dans la salle, ils présentent leur témoignage avec comme métaphore la maison, omniprésente. En trame de fond, un divorce, un déménagement, de nouvelles vies, celles qui viennent «après».

Je le disais d’entrée de jeu, la pièce joue sur un terrain hybride à mi-chemin entre le balado et la pièce de théâtre.

Les sons offrent une dimension originale à la pièce et nous permettent une immersion encore plus profonde. On y est! Et cette immersion n’est pas inconnue au fait que la production est signée par Transistor Média qui est spécialisé en baladodiffusion.

Les excellents dialogues sont signés Julien Morissette et Karina Pawlikowski, eux qui se sont inspirés de leur rupture et de la coparentalité pour créer la pièce. Dans cette dernière, la maison devient comme un personnage omniprésent, qui tisse les liens entre ces personnages qui décrivent leur relation qui s’effrite.

Devant cette scène chaleureuse, tapissée de texture, un peu comme une visite à l’intérieur d’un souvenir qui ne nous appartient pas, mais qu’on s’approprie étrangement.

Là où la poussière se dépose est présentée au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui jusqu’au 12 octobre.

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