Publicité
Publicité - continuer votre lecture ci-dessous
Début du contenu principal.
Publicité
C’est un cri du cœur que l’autrice India Desjardins a lancé sur sa page Facebook. Bouleversée, elle dénonce le fait que 27 de ses livres, incluant plusieurs traductions allemandes, se retrouvent dans des bases de données utilisées pour entraîner des intelligences artificielles, sans son consentement.
Dans une publication empreinte de franchise et d’inquiétude, elle explique que ces contenus, dont les siens mais aussi ceux d’auteurs comme Patrick Senécal, Michel Jean, Chrystine Brouillet, Sarah-Maude Beauchesne, Simon Boulerice, Michel Tremblay et Kim Thúy, auraient été intégrés à ces bases de données afin de nourrir des modèles conversationnels automatisés.
«L’intelligence artificielle ne propose pas de point de vue ou de nouvelles idées, elle réplique le travail créatif d’autres personnes à un niveau automatisé jamais vu», écrit-elle.
Pour India, le problème n’est pas l’existence même de l’IA, mais bien le fait que des œuvres aient été utilisées sans autorisation, ni dialogue préalable.
Voici son message:
Elle reconnaît que l’art s’est toujours inspiré de l’art, mais rappelle que la création est un acte profondément humain, nourri de vécu, de réflexions, de contexte. Et que c’est justement ce qui distingue une œuvre d’une reproduction mécanique.
Le message de l’autrice a résonné auprès de nombreux lecteurs et collègues du milieu culturel. En posant cette question délicate, l'autrice ouvre une réflexion nécessaire sur les limites éthiques du développement technologique, et surtout, sur le respect dû aux créateurs.
Vous aimerez aussi: