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«Je cours après ma queue»: Maripier Morin se confie sur la charge mentale

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Le moment du 4 à 7, cette fameuse période entre le retour à la maison, le souper, le bain et l’heure du dodo, est souvent synonyme de chaos dans les familles… et Maripier Morinn’y échappe pas.

Sur les ondes de Rythme FM, dans un extrait récemment publié sur les réseaux sociaux, l’animatrice s’est ouverte sans filtre sur la charge mentale qui pèse sur elle en fin de journée. 

Maman de deux jeunes enfants, elle a même évoqué avoir proposé à son conjoint, Jean-Philippe Perras, d’engager quelqu’un quelques soirs par semaine pour les aider. L’objectif? Que la routine reste agréable: «Pour que ça reste dans la bonne humeur, pas juste de courir après ma queue», a-t-elle lancé en toute transparence.

Mais la réponse de son amoureux a fait naître en elle un sentiment contradictoire : lui dit ne pas ressentir ce besoin. Il préfère gérer la routine avec plus de souplesse, sans se soucier de l’horaire parfait. «Il a décidé d’accepter que ce serait imparfait», raconte-t-elle.

Sa réaction spontanée? «Good for you!» Parce qu’au fond, ce constat la fait douter d’elle-même. «Ça me fait sentir comme une mère de marde», a-t-elle confié, émue, avouant qu’elle ne se sentait pas à la hauteur.

Sa co-animatrice Marie-Ève Janvier n’a pas hésité à la rassurer, lui rappelant que son sentiment est légitime. Et que vouloir de l’aide, ce n’est pas fuir ses responsabilités, c’est faire preuve de lucidité. 

Avec beaucoup de franchise, elle a elle-même admis qu’en solo avec ses trois enfants, pendant que son conjoint est en tournée, elle aussi atteint parfois ses limites.

Un échange vrai, nécessaire, et qui fait du bien. Parce qu’il y a du courage à dire qu’on ne va pas toujours bien. Et encore plus à en parler à voix haute.

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