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Seriez-vous prêts à vous faire enterrer vivant dans un cercueil? Eh bien, c'est ce que les candidats du nouveau jeu-réalité Les Traîtres ont dû relever comme défi dans l'émission!
Fans de suspense, d'émotions fortes et du jeu du Loup-Garou, vous ne voudrez ABSOLUMENT pas manquer la grande nouveauté de Noovo mettant en vedette Karine Vanasse (et ses plus beaux atours!) à l'animation!
Pendant 11 jours, 20 étrangers se rassembleront dans un majestueux manoir, où ils devront accomplir des missions en groupe afin de remporter des lingots dans une cagnotte commune de 100 000$. Le piège? Certains d’entre eux sont des Traîtres qui feront tout pour être les seuls à mettre la main sur le montant final. Trahison, ruse et mensonges sont au programme de cette nouvelle émission de téléréalité!
Le succès planétaire qui a fait un véritable tabac auprès de plusieurs marchés internationaux mettra en lumière le parcours de gens qui ont des métiers qui impliquent de bien lire les gens, tout comme de déceler leurs failles: coiffeuse, ex-espion, ex-enquêteur, policier, ex-douanière, voyante, militaire, athlète olympique et avocats feront partie de cette première saison de la téléréalité.
C'est le majestueux et mystérieux Manoir Rouville-Campbell à Mont-Saint-Hilaire (qui ressemble au terrifiant manoir de The Haunting of Hill House une fois la nuit tombée!), qui a tenu lieu de rencontre aux Fidèles et aux Traîtres de cette première édition. Ceux-ci seront coupés de la réalité, sans accès à leur cellulaire ni leurs proches, et vivront toutes sortes d'aventures.
On a eu le bonheur de visiter le plateau de l'émission en août dernier et de piquer une jasette à Karine Vanasse! Voici ce que la maîtresse de cérémonie avait à nous dire:
Karine, quel est ton rôle dans l'émission?
Je suis l'hôtesse du manoir! J'accueille les concurrents (les Fidèles et les Traîtres) au manoir, je leur donne les règles du jeu et je fais les missions avec eux. Je suis pas mal toujours avec eux. Je les retrouve le soir aussi, et parfois à d'autres moments de la journée. En bref, je les accompagne! Quand je les retrouve autour de la table ronde, il y a toujours le moment où je réaffirme mon autorité sur eux aussi, pour leur rappeler comment je souhaite qu'ils jouent le jeu.
L'impression qui se dégage de mon rôle, je pense, c'est un peu comme si l'hôtesse menait une expérience; elle fait venir des gens ici et elle mène l'expérience en leur expliquant le contexte dans lequel elle les dépose. Si je leur dis qu'ils peuvent se mentir, qu'ils peuvent se trahir et que, parmi eux, j'en désigne trois-quatre qui vont être des Traîtres et les autres des Fidèles, et que je les laisse aller... que va-t-il se passer? Je leur demande jusqu'où ils seront prêts à aller pour le 100 000$ à la fin. Pour essayer de sauver leur peau, qui seront-ils prêts à trahir? Quelles valeurs vont-ils souhaiter maintenir à travers ce jeu-là? Parce que, parfois, il y a des Traîtres qui finissent par être les plus grands Fidèles de toute la gang... et il y a des Fidèles qui finissent par être les plus grands Traîtres de la cohorte. Je leur demande d'emblée avec quelles valeurs de jeu ils arrivent ici et leur degré d'aisance à explorer, dans ce contexte-là, la notion de manipulation.
Si tu avais pu jouer, aurais-tu préféré être une Traître ou une Fidèle?
La pression, pour les Traîtres, de mentir, de cacher la vérité et d'essayer de se faufiler sans se faire démasquer, ça a l'air énorme. Donc, c'est sûr que pour durer le plus longtemps possible dans le jeu, c'est le fun d'être Traître, parce que tu as plus de chances de jouer plus longtemps. En même temps, gérer cette pression-là, ce n'est pas facile! Donc, je ne sais pas... Je ne pense pas que tu puisses savoir à l'avance quel type de joueur tu seras, parce que ça dépend des gens avec qui tu es en équipe, de ce que tu vas trouver, des gens avec qui tu vas te retrouver, des erreurs que les autres vont faire. C'est ça qui est intéressant aussi: les joueurs arrivent ici en ayant une idée de la façon dont ils vont jouer... et au fil des situations, ils révèlent finalement quel genre de joueur ils sont véritablement!
Ce que je réalise, c'est que peu importe le rôle... C'est sûr qu'en tant que Traître, tu as plus de contrôle sur le jeu. C'est ce que les gens nommaient beaucoup en entrevue aussi. Mais ce qui se révèle beaucoup à travers le jeu, c'est que pas tant que ça... mais, je pense que c'est rassurant de le penser. C'est sûr que dans le contexte du jeu, il y a des joueurs qui partent dès la première journée, puisque le soir, les Traîtres tuent quelqu'un et que cette personne ne peut pas se défendre; ils l'éliminent ce soir-là. Autour de la table, il y a un bannissement parmi tous les joueurs et, après ça, les Traîtres se consultent au conclave et décident qui ils tuent cette journée-là. Alors, si tu as pris trop de place et qu'ils ont l'impression que tu vas être un joueur trop fort contre eux et que tu vas les démasquer, les Traîtres peuvent choisir de t'éliminer. En même temps, si les yeux se tournent vers toi comme Fidèle, ils vont se dire qu'ils vont te laisser là comme agneau, dans le pâturage, et donc que tous les fidèles vont se tourner contre toi.
Tu as l'impression, quand tu regardes les 10 épisodes d'un coup, que tu as regardé une série de suspense d'Agatha Christie!
Es-tu une fan de téléréalité?
De téléréalité, pas tellement... mais Les Traîtres, c'est vraiment différent! C'est un jeu-réalité. On ne suit pas les participants au quotidien! J'ai visionné les saisons diffusées ailleurs et c'est ça qui m'a convaincue! J'ai compris pourquoi le buzz était aussi grand à l'international. C'est comme une autre forme de... comment pourrais-je bien dire ça? C'est le plaisir de voir... juste l'expérience humaine, presque, en fait, dans ce contexte-là du jeu, avec le décorum, du mystère, etc. Donc, il y a un côté très cinématographique, et tu as l'impression, quand tu regardes les 10 épisodes d'un coup, que tu as regardé une série de suspense d'Agatha Christie quasiment (rires). La seule différence, c'est que ce sont les joueurs qui écrivent l'histoire au fur et à mesure. Ça, ça me parlait! Ça, je trouvais ça le fun! Et j'ai trouvé ça encore plus le fun que je ne le pensais! Au début, je mettais l'accent sur le plaisir d'incarner ce rôle-là, mais finalement, j'ai adoré regarder évoluer les joueurs.
C'est aussi un format qui plaît beaucoup aux gens qui ne sont pas nécessairement fans de téléréalité! J'ai beaucoup entendu ce genre de commentaires. La téléréalité est un divertissement qui prend de plus en plus de place dans notre télé, mais de voir les formats différents qu'on peut aller chercher, avec des publics différents, je trouve ça intéressant. Pour moi, c'est la crème de ce qu'un jeu-réalité peut être!
Et c'est basé sur le jeu du Loup-Garou! Y as-tu déjà joué?
Mon frère y a beaucoup joué, mais pas moi! J'aurais aimé ça, mais ça n'a pas adonné dans les gangs d'amis que j'avais (rires). Mais je pense que même pour ceux qui ont joué à ça et qui ne trouvaient pas les bonnes stratégies, ça va peut-être leur donner le goût d'y jouer (ou de jouer aux Traîtres!) en voyant les stratégies de tout le monde en tant que spectateur, de voir comment la manipulation se construit!
D'ailleurs, il y a plein de joueurs aux Traîtres qui nous ont confié qu'ils jouaient au Loup-Garou en Zoom pendant la pandémie. Ils étaient donc excités de pouvoir jouer en vrai!
Il y a plusieurs joueurs qui répétaient ici qu'ils ont été fiers d'eux pendant le jeu... Ils ont réalisé plein de choses sur eux-mêmes: que leur intuition est vraiment forte et que, malheureusement, des fois, ils ne l'écoutent pas assez, ils se laissent distraire par ce que les autres disent et se laissent entraîner par ce que les autres veulent mettre de l'avant comme théories. Au bout du compte, s'ils reviennent à eux, ils ont la bonne réponse! Parfois, ça n'a pas besoin d'être une théorie hyper élaborée. Parfois, c'est juste une question d'avoir attrapé LE regard, ou d'avoir vu que quelqu'un a baissé les yeux quand la personne a voté contre l'autre. Des fois, on est plus perspicaces qu'on le pense par rapport à des tout petits détails, à ce que l'on ressent. On se rend compte à quel point il faut faire confiance à ça aussi!
Pendant leurs missions, les joueurs vont notamment se faire enterrer vivants, ils vont se faire kidnapper, ils vont vivre des explosions... On n'aimerait pas beaucoup être à leur place en voyant ça, disons (rires)!
Ça fait vraiment partie de l'expérience! Ce que je trouvais beau des missions, c'est que c'était dans le thème du jeu. Pour les joueurs, ça leur permettait de voir certains comportements... Donc, quand ils reviennent des missions, quand ils se parlent entre eux, souvent à la table ronde, ils disent qu'ils ont remarqué tel comportement aujourd'hui... Il y a aussi des éléments dans les missions, comme le bouclier, qui permet à la personne qui va le trouver d'avoir une protection pour la nuit. En observant ceux qui se battent plus pour le bouclier que pour ramasser de l'argent, ou ceux qui ne se battent pas du tout pour le bouclier, on peut remarquer que certains n'ont pas peur d'être tués et on peut se demander si c'est eux qui contrôlent les cordes du jeu! Les missions sont là pour ramasser l'argent et le magot qu'ils vont pouvoir gagner à la fin, oui, mais aussi pour créer des situations où les gens se révèlent! Quand on revient le soir, certains joueurs peuvent demander à d'autres pourquoi, dans cette mission, un certain tempérament est ressorti chez eux, alors que ce n'est pas cela qu'ils démontrent du tout au manoir.
Tu as aussi tourné la version canadienne! As-tu noté des différences entre les joueurs québécois et canadiens?
Peu importe la version, c'est vraiment le casting des joueurs qui fait la différence. Au Canada anglais, il y avait des vedettes de téléréalité, tandis qu'au Québec, il n'y en avait pas. Ce sont vraiment des gens du public qui ont été sélectionnés ici. Il y avait aussi des gens du public pour le Canada anglais, mais au Québec, on est plus près de la version australienne... et je suis bien heureuse de ce choix! On voit des gens participer à ce show-là que l'on ne verrait pas nécessairement participer à d'autres shows. Je trouvais ça touchant qu'on aille chercher ces gens-là, qui sont là exclusivement pour le jeu.
Et que dire du Manoir Rouville!
C'est quand même une chance qu'on ait eu accès à cet établissement-là! Ça mettait l'ambiance et ça venait ajouter à la mise en scène du jeu. Ça prenait définitivement un lieu qui a ce genre de prestige-là.
Comment as-tu trouvé ta première expérience à l'animation?
À part avec Les Débrouillards quand j'étais jeune ou le Gala des Jutra au début de ma vingtaine, je n'ai pas vraiment animé! Avec Les Traîtres, j'ai vraiment trippé. Ça faisait du bien d'être tournée vers l'histoire des autres, de jouer ce personnage-là aussi, qui est là pour les accueillir, mais qui est là aussi pour maintenir une tension et une pression sur eux (sauf lors des entrevues que j'avais avec eux à la fin des émissions, quand ils se faisaient bannir ou tuer... ils avaient accès à la vraie Karine à ce moment-là)! Je dirais que c'était peut-être l'affaire la plus difficile avec les Québécois - qui me connaissent tellement -, de me voir si distantes par rapport à eux. Mais je n'avais pas le choix! Il fallait que l'on croit le plus possible à ce contexte-là.
Le mot de la fin?
J'ai hâte de voir comment le public va réagir. Je suis vraiment excitée! Je trouve que ça apporte autre chose. Je pense que cette offre n'est pas encore présente ici, dans nos télévisions.
The Traitors: Canada joue présentement sur CTV, les lundis à 22 h. La version québécoise Les Traîtres sera diffusée en 2024 sur Noovo.