Depuis le début de la pandémie, l'accès aux salons d'esthétique et aux techniciennes d'ongles est assez limitée. Aussi, la nécessité que mes ongles soient toujours parfaits et qu'ils s'agencent à merveille à mes outfits n'était plus aussi importante.
Dans mon effort de mener une vie moins stressante et plus minimaliste en ces temps plus difficiles, je me suis donc penchée sur le vernis à ongles.
J’avais une impressionnante collection qui compait au moins 5 nuances de rose semblables au Ballet Slippers d’Essie. Une grosse boîte pleine de laques que je n’utilisais pratiquement jamais (avouez qu’on revient toujours vers les mêmes couleurs)
De plus, les vernis à ongles contiennent de nombreux ingrédients causant potentiellement des problèmes de santé, tels que des phtalates, du formaldehyde et du toluène (plus de détails sur les sites de la Fondation David Suzuki et le EWG’S Skin Deep Cosmetic Database).
Bref, je voyais de moins en moins d’avantages à utiliser du vernis à ongles. Comprenez-moi bien, J’ADORE les cosmétiques et malgré mes efforts pour trouver des alternatives plus naturelles et écoresponsables à mes produits, ma collection rassemble plusieurs ombres à paupières ultra pigmentées et chatoyantes, des rouges à lèvres longue tenue, etc. Les vernis à ongles me semblaient donc être un bon point de départ.
Mon plan
J’ai commencé par faire le tour de ma collection afin de me départir des couleurs que je ne portais jamais (l'indigo c’est beau, mais seulement quelques mois par année selon mon humble avis).
Ensuite, je me suis débarrassée de tout ce qui était sec, « motoneux » et dont la couleur avait changé avec le temps. Je voulais tout de même me garder quelques options au cas où je paniquerais et j’aurais envie de revenir en arrière.
D’ailleurs, saviez-vous que vous ne devriez jamais jeter vos vernis et vos dissolvants à la poubelle? Ils sont considérés comme des résidus domestiques dangereux et ils devraient toujours être apportés à l’écocentre de votre quartier.
La réalité
Il me reste désormais 8 vernis (je l'avoue, j’en mets encore parfois sur mes orteils). Par contre, je n’ai eu absolument aucune difficulté à ne plus en mettre sur mes doigts.
Je croyais que j’allais m’ennuyer de ce « pop » de couleur sur mes ongles, de ce petit rituel de self-care que j’appréciais… mais au contraire, pas du tout!
Les résultats et les avantages d'arrêter le vernis à ongles
FotoDuets/Shutterstock
Avez-vous une idée du nombre de temps qu'une manucure peut prendre chaque semaine? Pour ma part, c’était au moins 1h30 (le temps de limer, hydrater, couper les cuticules, appliquer la base, une couche, puis une autre et enfin, une couche de finition…). Et ensuite, le temps que tout cela sèche adéquatement.
Ne plus m’adonner à ce rituel m’a fait prendre conscience qu’il m’arrivait de m'imposer du stress de ne pas avoir toujours les ongles parfaitement manucurés. Par dessus cela, j’angoissais quand je voyais mon vernis s’effriter...
Devinez quoi? Personne n’a remarqué que je n’arborais plus le I’ll Have Another d’Essie ou le Sweet Heart d’OPI. Même pas mes amies, mes collègues ni mon chum. Pour être claire, j’économise au moins 1h30 par semaine (sans compter les nombreuses retouches), j’économise des sous (hello, c’est cher une collection infinie de vernis!) et cela n’a aucun impact sur mon look. Je me sens bien gagnante!
Finalement, j’avais les ongles cassants avant; dès que j’en accrochais un, il brisait. Je suis heureuse de constater que cela n’arrive plus maintenant. Est-ce directement lié à ma non-utilisation de vernis? Peut-être. Peut-être pas. Chose certaine, ça ne peut pas nuire.