Victimes de la pandémie, les chaînes SAIL et Sportium ont demandé la protection des tribunaux contre leurs créanciers. En effet, les trois derniers mois de fermeture forcée ont eu de graves conséquences sur leurs ventes et revenus.
L'entreprise a alors décidé d'avoir recours à la Loi sur la faillite et l'insolvabilité pour restructurer ses activités et ainsi assurer sa perrenité : « Cette décision stratégique constitue la meilleure avenue pour recentrer et poursuivre nos activités sur des bases plus solides », indique le président et chef de la direction Norman Décarie.
Le total des dettes dépasse 100 millions de dollars. Le chiffre d'affaires annuel est quant à lui de 300 millions.
On compte 14 magasins SAIL (8 au Québec et 6 en Ontario), de même que 4 emplacements Sportium. Ces détaillants continuent leurs activités normalement et les clients peuvent toujours acheter en ligne.
Tout comme SAIL et Sportium, de nombreuses entreprises québécoises vivent des difficultés financières, dont Lolë, Aldo, Reitmans et Victoria Secrets.