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C’est un mythe tenace: les cycles menstruels des femmes qui passent beaucoup de temps ensemble – parce qu’elles partagent un dortoir, travaillent ensemble ou vivent dans le même couvent, par exemple – finiraient par se synchroniser.
Mais une nouvelle étude vient d’infirmer cette idée encore répandue. En partenariat avec l’université Oxford, l’application de suivi du cycle menstruel Clue a recueilli et analysé les données de 360 paires de femmes qui déclaraient avoir des cycles synchrones.
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L’analyse a révélé qu’après 3 cycles menstruels, les dates de début des menstruations des trois quarts de ces duos (273 sur 360) tendaient au contraire à diverger de plus en plus.
Parfois surnommée « phénomène du dortoir » ou « effet McClintock », du nom d’une chercheuse qui a mené en 1971 une étude concluant à son existence, la synchronisation menstruelle serait imputable aux phéromones, selon ceux qui y croient. Or, l’organe de Jacobson, qui assure la réception des phéromones chez la plupart des mammifères, est atrophié chez l’humain.
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