Il n’est pas rare de voir, l’hiver, qu’il manque une certaine quantité de bouteilles de capsules de vitamine D sur les tablettes des pharmacies, car celle-ci est idéale pour combattre le manque de soleil. Mais voilà que cette même vitamine se révèlerait une alliée non négligeable dans la lutte contre la COVID-19 : plus la vitamine D serait présente dans le système d’une personne, plus ses chances de survivre au virus seraient meilleures… Qu’en est-il exactement?
Toutes les petites parcelles d’espoir qui nous permettraient de voir la lumière au bout du tunnel dans la lutte contre le nouveau coronavirus valent la peine d’être explorées. Ainsi, une récente étude réalisée en Angleterre en est arrivée à la conclusion que les personnes qui contractent la COVID-19* et qui ont un faible apport en vitamine D se verraient exposées à des risques de mortalité plus élevés. Il existerait réellement un lien entre un niveau jugé trop bas de cette vitamine dans le corps et la possibilité de développer des infections respiratoires sévères.
Bell Media
Petite note scientifique
Sans entrer dans des termes trop scientifiques, disons que l’explication derrière cette théorie repose sur le fait que la vitamine D a des propriétés qui lui permettent de moduler la « réponse » des globules blancs en les empêchant de déclencher une réaction inflammatoire excessive. On sait que, tristement, cette réaction inflammatoire est une des complications graves de la COVID-19.
En poussant l’enquête un peu plus loin, des analyses ont révélé que 75% des patients hospitalisés, autant dans les hôpitaux que dans les centres de soins de longue durée étaient aux prises avec une carence en vitamine D assez importante. Une étude réalisée il y a quelques années par Statistiques Canada démontrait que près du tiers des Canadiens manquent de vitamine D, 10% d’entre eux en ayant carrément une carence. Du côté de l’Europe, l’Italie et l’Espagne, on le sait, sont des pays qui ont été durement touchés par la mortalité liée à la COVID-19. Eh bien, l’étude la plus récente en provenance de l’Angleterre démontre que ces deux pays européens ont des taux moyens de vitamine D inférieurs à ceux de la plupart des autres pays de ce continent. La tendance démontre également que les personnes âgées sont moins portées à s’exposer au soleil. La population étant plus âgée à ces endroits du globe, un certain lien avec cette hypothèse peut se faire ici aussi.
Le plein de vitamine D
Le poisson, le lait, les œufs. Voilà des aliments clés à intégrer à un régime alimentaire « anti-coronavirus », si on peut se permettre de l’expliquer ici. Ils sont bourrés de vitamine D. Cependant, pour vraiment en faire le plein, c’est l’huile de foie de morue qui se distingue comme la grande gagnante en termes d’apport en vitamine D.
Selon cette recherche, il semblerait donc que cette vitamine pourrait réellement aider une personne atteinte de la COVID-19 à mieux combattre le virus. Mais bon, il n’est pas nécessaire de partir en panique comme l’a fait le président américain Donald Trump en stipulant que pour imiter les bienfaits des rayons du soleil, on pourrait peut-être développer un traitement visant à envoyer une forte lumière sur la peau afin de la faire pénétrer dans le corps, ce qui pourrait occasionner d’autres problèmes de santé comme des cancers…
(sources : psychomedia.qc.ca, journaldequebec.com, lesoleil.com et elemental.medium.com)
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