On se donne rarement le droit d’arrêter complètement pour ne rien faire. Pour trainer au lit, pour écouter des séries pendant une journée de congé au complet.
On a plutôt tendance à se culpabiliser lorsqu’on ne fait rien, un peu comme si on était toujours en mode « rentabiliser son temps ». C’est pareil au boulot, on ne semble pas s’en sauver!
Maude Bergeron/Les Folies Passagères
Malgré le fait que certaines tâches quotidiennes sont souvent prévues durant la semaine, comme le ménage, la préparation des repas et les courses, c’est important de savoir que parfois, on a le droit de ne rien faire du tout. Que nos journées n’ont pas obligatoirement à être productives. Qu’on n’est pas lâche si on décide de s’installer dans son lit pour l’après-midi.
Des journées de repos, c’est nécessaire pour la santé physique comme pour la santé mentale. Évidemment, des congés peuvent être synonymes de choses variées pour tout le monde, mais le plus important demeure de ne pas entrer dans un mode de performance par sentiment d’obligation.
On ne vaut pas moins qu’autrui si on décide de ne rien foutre pendant deux jours. C’est parfois ce qui est nécessaire pour faire le plein d’énergie!
Maude Bergeron/Les Folies Passagères
C’est sans oublier le fait que c’est très jugeant, et que ça augmente les préjugés envers les personnes touchées par des troubles de santé mentale de penser qu’on doit faire preuve de productivité en tout temps.
Ce n’est pas tout le monde qui possède les mêmes capacités énergétiques et physiques, peu importe ce à quoi c’est lié. Tout le monde est unique et différent, et tout le monde a entièrement le droit de prendre soin de soi en effectuant ce qui lui plaît réellement. Que ça implique une journée d’escalade ou une journée au lit à écouter une série entière.