Notre emploi est souvent perçu comme étant une chose qui nous définit, qui indique qui nous sommes et ce que nous valons comme individu. On se base trop souvent sur les performances, le type de travail ainsi que les efforts psychologiques et physiques effectués pour juger la valeur de quelqu'un.
On ne se rend pas nécessairement compte de ces jugements, mais ils sont bien présents et ils sont parfois à la source même de troubles de santé mentale.
Maude Bergeron/Les Folies Passagères
On se met soi-même beaucoup de pression pour réussir, avoir une bonne job et être efficace au boulot, mais les personnes qui nous entourent peuvent aussi grandement le faire.
On vit dans un système qui évalue tout le monde en fonction de leur productivité, et donc, on fonctionne de la même manière nous aussi. Ça nous pousse à surpasser certaines limites qu’on ne voit même plus, à toujours vouloir aller plus loin. Pourtant, ce n’est pas forcément sain, ni nécessaire.
Vivre comme ceci, avec toute la pression sociale et professionnelle sur nos épaules, ça peut engendrer une peur de l’échec grandissante, mais aussi le sentiment d’être inférieur et faible lorsqu’on n’atteint pas nos objectifs personnels.
Pourtant, le niveau de productivité ne définit en rien la valeur d’une personne.
Maude Bergeron/Les Folies Passagères
Prendre soin de sa santé mentale est socialement négligé puisqu’on nous présente certains troubles comme étant mauvais. Presque comme s’ils s’agissaient de défauts.
Une chose demeure certaine : ce n’est jamais par choix, ni par faiblesse ou lâcheté qu’on peut en venir à être touché par un trouble de santé mentale.
D’un côté, on nous pousse à être dans la performance excessive, mais de l’autre, on nous blâme lorsque l’épuisement mental se pointe. Personne n’est un robot et personne ne devrait vivre avec une telle pression.
La priorité, c’est le bien-être et la santé, et tous les employeurs devraient en être conscients et le respecter.