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Se faire chatouiller peut être un véritable supplice pour certaines personnes, alors que pour d’autres, l’effet est minime.
Qu’est-ce qui explique cette différence de sensibilité?
Les scientifiques ont essayé de résoudre le mystère, mais ne sont pas encore tombés d’accord. Pour certains, les parties les plus chatouilleuses sont celles les plus vulnérables du corps comme l’abdomen, les aisselles, les pieds ou la gorge. La réaction aux chatouilles serait donc due à l’instinct de protection. Pour d’autres chercheurs, il s’agirait simplement d'un réflexe.
Le rire qui les accompagne ne serait pas systématiquement synonyme de plaisir.
Une étude de 2013 a permis de découvrir que la zone du cerveau qui provoque les réactions involontaires s’active et suscite le rire lors de ce supplice. D’ailleurs, le cerveau traite cette période de chatouilles comme une expérience douloureuse.
D’après quelques scientifiques, certaines personnes seraient plus sensibles au toucher, ce qui expliquerait que les chatouilles seraient pour elles de véritables séances de torture. Autre facteur qui pourrait expliquer une sensibilité accrue: l’humeur. L’anxiété, le stress ou la tristesse augmenteraient l’effet des chatouilles sur le corps. Et si l’acte est posé par une personne de confiance, cela provoquerait une réaction plus forte!
Et se chatouiller soi-même?
De plus, la réaction proche de la panique est augmentée par l’effet de surprise. C’est pourquoi il n’est pas possible de se chatouiller soi-même ; le cervelet, la zone du contrôle des mouvements, avertit en effet le cortex cérébral ignore ainsi la stimulation.
Le corps et le cerveau
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