Permettez-moi une montée de lait (je ne m’appelle pas Pascale Lavache pour rien!).
Je suis fatiguée d'avoir à constamment être la porte-parole des femmes (et même des hommes) qui essaient tant bien que mal de s'accepter comme elles sont!
Je suis tannée d'avoir à convaincre à travers mes billets de blogue ou mes publications Instagram que c'est correct d'être soi-même.
Je suis épuisée de toujours partager et repartager des publications qui sont censées nous faire sentir bien dans notre corps, de nous rappeler que nous n'avons qu'une seule vie à vivre et qu’il faut s’accepter comme on est aujourd’hui, et pas comme on rêverait de l’être demain, parce que demain n’est pas garanti.
Je n'en peux plus, parce que j’ai l’impression que c’est une bataille sans fin!
Je suis tannée d’entendre des parents, encore aujourd’hui, dire à leur petite fille de faire attention de ne pas trop manger de peur de grossir, ou des enfants qui se moquent encore de leurs camarades de classe qui ont un tour de taille plus élevé que la moyenne...
Cela dit, ce qui me donne de l'espoir est que lorsque je suis découragée, il y en a toujours un ou une qui se lève pour prendre position haut et fort sur cette injustice. Je sais que je peux me reposer un peu et passer le bâton, qui m’a été donné il y a quelques années.
Ce que je comprends maintenant : l'acceptation de soi est un marathon, et non une course de vitesse. On ne voit peut-être pas la ligne d’arrivée, mais la lumière commence à se pointer tranquillement, tout doucement.
Je vous lance un défi : dévoilez-vous!
Alors ce mois-ci, je me permet de lancer un tout autre défi. À toutes celles et ceux qui participent à ce marathon, ayons le courage de montrer notre corps : poignées d'amour, petit bedon et tout le reste, sans gêne ni retenue.
Compte Instagram de @curvypascale
C’est normal de ne pas aimer toutes les parties de notre corps tout le temps, mais si on s’assume et on se montre malgré tout, comme ça, le confort viendra.
Pour ma part, j’aime beaucoup mon décolleté, mais ce que j’apprécie moins, c’est ma région abdominale, surtout après avoir eu un enfant… Mais je ne baisse pas les bras. Je m’aime comme ça!
Le marathon continue!