Qui ne rêve pas de trouver un jour un trésor? Il y existe des légendes, des rumeurs au Québec et des histoires de butins cachés. Voici cinq histoires de trésors au Québec.
Le trésor de Roger à Sherbrooke
Parmi les histoires de trésors au Québec, on en compte une qui met en vedette Robert Roger et ses rangers. Quelques semaines après avoir participé au siège de Québec en 1759, ils se dirigent vers un village abénaquis (peuple amérindien) situé dans ce qui est aujourd’hui la région administrative du Centre-du-Québec. Une fois sur place, les 200 rangers se livrent à des exactions, ils pillent, ils incendient, ils tuent. Ils trouvent en face d’eux bien peu de résistance, car beaucoup d’hommes sont partis à la chasse au moment des faits. Quand ceux-ci reviennent au village, ils se mettent en chasse des rangers qui ont emporté avec eux de nombreux objets de valeurs (statues, chandeliers en or etc.). La légende dit que pour aller plus vite dans sa retraite, Robert Roger aurait caché le fruit de son butin non loin de ce qui est aujourd’hui Sherbrooke. Avis aux amateurs.
Le coffre de Benedict Arnold à Beauceville
Alors que la guerre d’indépendance des États-Unis vient de commencer, le général George Washington décide de porter un coup fatal aux troupes anglaises en frappant leurs deux bastions les plus solides qui se trouvent à Québec et Montréal. Pour ce faire, il envoie le colonel Benedict Arnold à la conquête de la ville de Québec. Ce dernier apporte avec lui un coffret contenant pas moins de 30 000 livres anglaises.
Malheureusement, au cours d’un voyage aux conditions plus que difficiles, son embarcation coule et avec elle le joli butin qui n’a à ce jour toujours pas été retrouvé. Pour ceux qui voudraient chercher le trésor aujourd'hui, on murmure qu'il serait dans les « Rapides du Diable » à Beauceville, mais d'autres prétendent qu'il serait plutôt dans les rapides près de Saint-Martin.
Charles le voleur du côté de Cap-Rouge
Toujours au 19e siècle, un voleur du nom de Charles Chambers a dérobé des centaines de personnes se constituant ainsi un énorme butin. Avec ses comparses, il opérait du côté de Côte-de-Beaupré. Mais le voleur a fini par se faire attraper et après avoir dérobé de nombreux innocents, il a été arrêté. Il a cependant eu le temps de cacher son butin.
Par contre, il n’est jamais allé le chercher avant d'être envoyé en exil en Australie. Avis aux chercheurs de trésor, s'il existe bel et bien, il serait, dit-on, du côté de Cap-Rouge, pas très loin d'une rivière ou d’un vieux moulin. À vos pelles!
Le trésor du contrebandier sur une île du Lac Memphrémagog
Au début des années 1900, un certain Uriah Skinner était connu comme étant un contrebandier redoutable. Il faisait passer des marchandises entre le Canada et les États-Unis, deux pays alors en guerre. C’est sur une des îles du lac Memphrémagog qu’il se cachait des douaniers. On a retrouvé 100 ans plus tard dans une grotte de l’île son corps et une partie de son trésor. L’île porte aujourd’hui son nom, mais on ne sait pas où se trouve le reste de son trésor.
Une pépite beauceronne
Il y a eu la fameuse ruée vers l’or aux États-Unis, qui a rendu fous de nombreux chercheurs qui n’hésitèrent pas à traverser le pays pour quelques pépites. Eh bien, au 19e siècle, le Québec a également connu sa ruée. On raconte que la petite Clothilde Gilbert serait tombée par hasard sur une grosse pépite d’or de façon accidentelle. Quelques semaines plus tard, une ruée avait lieu vers l'endroit où elle a fait sa brillante découverte. Depuis, la Beauce est connue pour son exploitation aurifère, véritable trésor naturel.
Un trésor caché à Île d'Orléans
Si jamais vous allez visiter l’île d’Orléans, sachez qu'il y a, parait-il, un trésor caché. Il se trouverait au Trou Saint-Patrice, une anse qui a servi longtemps de point de mouillage aux navigateurs. On dit que deux hommes anglais très riches y ont enfoui leur argent avant de mourir. C'est situé à 3 km à l'ouest du Saint-Laurent. À vos marques!
Source : Éric Doyon / Affairesdegars.com