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Formidable nouvelle pour nos meilleurs amis à quatre pattes : le dégriffage et autres procédures non-préventives comme la coupe des oreilles et de la queue seront bientôt interdits au Québec!
Malgré que la majorité des cliniques vétérinaires aient cessé de le faire, il était encore possible, par exemple, de faire dégriffer un chat selon la loi.
Ce mois-ci, une pétition contre ces chirurgies non-préventives et non-thérapeutiques a été déposée à l'Assemble nationale. Le gouvernement du Québec l'a entendue, et a accepté de mettre sur pied un projet de loi pour interdire les procédures en question.
Voici ce qu'a déclaré le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne au sujet de ce projet de loi :
« Compte tenu des dernières avancées scientifiques et des positions des parties impliquées, le règlement proposera d’interdire, sauf dans le cas d’une indication médicale recommandée par un médecin vétérinaire, les chirurgies suivantes : la dévocalisation, la caudectomie (taille de queue) et l’onyxectomie (dégriffage) effectuées à un chat ou un chien, ainsi que l’essorillement (taille d’oreilles) chez le chien. Le nouveau projet de règlement est prévu pour l'été 2022. »
Le dégriffage d'un chat, qu'on appelle aussi l'onyxectomie, est une chirurgie invasive non thérapeutique qui implique l'amputation des os et des tendons d’un animal. Autrement dit, c'est comme si l'on vous enlevait la troisième phalange et le bout des doigts.
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Interdite à plusieurs endroits dans le monde, cette opération a un impact néfaste sur le bien-être physiologique et psychologique du chat.
En plus d'être douloureuse pendant et après la chirurgie, cette procédure empêche les minets de suivre leur instinct et d'agir normalement au niveau comportemental.