En mai 1967, un mécanicien a eu la rencontre de sa vie: deux ovnis se sont présentés aux abords du Lac Falcon, dans le Manitoba… Une rencontre pour le moins étrange qui est sans doute le cas le plus documenté... Plus que Roswell, c'est tout dire!
Stefan Michalak, un mécanicien, est passionné de géologie. Le 19 mai 1967, il décide de se rendre au lac Falcon vers 5 h 30 du matin. Alors qu’il examine une veine de quartz au bord d’une rivière, il est dérangé par des oies sauvages qui semblent fuir quelque chose. Il est alors 12 h 15. C’est là qu’il remarque deux engins gris en vol. Selon lui, ils ressemblent à « des cigarettes avec une bosse au milieu. »
L’un des deux objets atterrit près de Stephen pendant que l’autre prend de l’altitude et disparait.
Rencontre du troisième type
De l’objet, émane une odeur de souffre ainsi qu’un léger sifflement. Après quelques minutes, une trappe s’ouvre face à lui et Stefan raconte avoir entendu des sons se rapportant à des voix qui, selon lui, s’adressaient à lui. Pour lui, il s’agit forcément d’un objet expérimental de l’armée. Il essaye donc l’anglais, l’allemand, le russe et le polonais, mais aucune réponse.
Il s’approche alors de la trappe et voit de curieux motifs lumineux qui se déplacent à l’intérieur de l’engin. Elles sont si fortes qu’il baisse la visière de ses lunettes de protection. Trois panneaux coulissants ferment alors brusquement la trappe.
Stefan en profite pour passer sa main sur l’extérieur de l’objet qui ressemble à du verre dépoli. Sauf que soudainement le gant qu’il porte se met à fondre.
Alors que le géologue amateur enlève sa main, l’engin se met à tourner sur lui-même. L’homme se retrouve face à une sorte de grille dont s’échappe un souffle chaud. Sa chemise et son t-shirt prennent feu. Évidemment, Stefan arrache ses vêtements, pris de panique, pendant que l’engin prend son envol et disparait.
Michalak
Brulures et radiations
Après quelques minutes, l'homme a des violents vomissements et des migraines. Il rentre avec difficulté au motel ou il loge. En route, il rencontre un policier qui lui refuse son aide, le croyant simplement saoule. Vers 16 h, il arrive enfin et demande un médecin, mais il est à plus de 75 km. Il choisit alors de rentrer chez lui en bus. Son fils le récupère mal en point à l’arrêt à 22 h 15 et l’emmène chez un médecin. Il remarque des brûlures de forme carrée sur le torse de Stefan et les vomissements, qui ne se sont pas arrêtés, lui font craindre une irradiation et l’envoi consulter au Département de médecine nucléaire. Mais, le diagnostic est une simple brûlure thermique.
Stefan Michalak a raconté avoir perdu une dizaine de kilos dans la semaine suivant. Durant plusieurs jours, il eu beau prendre des bains et des douches, il porta sur lui une odeur d’ozone et de souffre.
Michalak
Des versions contradictoires
Vraiment surpris par son expérience, le mécanicien a tenu à le signaler à la police. Des enquêteurs sont alors allés sur les lieux, histoire de comprendre de quoi il retournait… Ils y trouvèrent les vêtements (ou ce qu’il en restait) de Stefan et des morceaux de métal. Le plus étrange a été les traces de hautes radiations dans plusieurs endroits de la zone. Plus tard, les pièces métalliques (recouvertes d’une sorte d’enduit noir) furent examinées et on découvrit qu’elles étaient en argent pur à 98 % (Heu, on veut des visites d’ovnis plus souvent!)
Évidemment, la police émit de sérieux doutes quant à son histoire. Il faut dire qu’il mit deux mois à retrouver les lieux, changea plusieurs fois de version et raconta avoir bu un simple café la veille au soir alors que le barman du motel affirmait, lui, qu’il avait bu plus d’une bière.
De plus, il existe un grand nombre de tours de garde anti-incendie dans le parc.
Par contre, la police a été incapable d’expliquer les taux de radiation très importants (ses vêtements par contre n’en portait aucune trace). Stefan Michalak avait la réputation d’un homme sérieux et il n’a rien retiré de cette histoire. Alors pourquoi l’aurait-il inventé dans ce cas?
Si vous souhaitez en savoir plus, écoutez le podcast de Bibliothèques et archives Canada ici.
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