Ça y est : la fusée Soyouz a entamé son voyage jusqu’à la Station spatiale internationale. C’est toujours magique de voir une fusée décoller et prendre son chemin vers un monde qui nous est totalement inconnu, nous qui gardons les deux pieds bien en place sur la planète Terre! Et c’est si inspirant de voir un Québécois, l’astronaute David Saint-Jacques, ainsi qu’une femme, à bord de cette fusée. D’ailleurs, ça se passe comment pour les femmes dans l’espace?
À ce jour, précisément 62 femmes astronautes ont fait le voyage jusque dans l’espace. Et ce nombre inclus l’Américaine Anne McClain qui est présentement à bord de la fusée Soyouz, en compagnie du Québécois David Saint-Jacques et du Russe Oleg Kononenko. Les trois grands voyageurs seront en mission pendant six mois et demi, à la Station spatiale internationale.
Vive la présence féminine dans l’espace!
S’il a fallu attendre près de 20 ans entre le voyage de la toute première femme dans l’espace – la Russe Valentina Tereshkova en 1963 – et le suivant – celui de Svetlana Savitskaya (également d’origine russe), en 1982 – la présence féminine se fait de plus en plus sentir dans l’espace. Depuis l’an 2000, 26 femmes ont fait le voyage. D’ailleurs, notre astronaute féminine québécoise, la gouverneure générale du Canada Julie Payette était elle-même présente lors du décollage de Soyouz. Petit voyage dans le temps : Julie Payette a été la première Québécoise à s’envoler pour l’espace et la 36e femme à le faire. Elle y a été une première fois du 27 mai au 6 juin 1999, puis a eu droit à une seconde visite du 15 au 31 juillet 2009.
Petite question de logistique féminine…
Évidemment, il est impossible pour une personne de mener une vie normale lorsqu’elle est confinée dans un espace restreint comme celui d’une fusée et avec moins de ressources sanitaires à proximité. Du coup, la question doit se poser : que font les femmes astronautes dans l’espace, lorsqu’elles ont leurs menstruations? Apparemment, le système de gestion des déchets n’est pas du tout approprié pour le sang menstruel. Par exemple, dans la Station spatiale internationale, seul un des deux cabinets de toilette peut « accueillir » du sang. L’autre recycle l’urine en eau potable. Ainsi, la majorité des femmes astronautes décident de suspendre leurs règles, optant pour prendre la pilule contraceptive en continu pendant un petit moment. Par contre, ça devient un peu plus complexe pour un long voyage dans l’espace… Des spécialistes souhaitent donc se pencher sur le problème afin de trouver une alternative qui ne nuira pas, à long terme, à la santé de la femme.
Un bel anniversaire
En 2018, en plus d’avoir eu droit à deux femmes dans l’espace (l’Américaine Serena Maria Auñón-Chancellor s’est pour sa part envolée le 6 juin dernier), on a pu souligner l’anniversaire symbolique d’une personne bien spéciale… Effectivement, l’Américaine Katherine Johnson qui a contribué à de nombreux programmes aéronautiques et spatiaux, notamment pour la NASA, a eu 100 ans le 26 août! Parmi ses exploits, notons le calcul et la vérification de trajectoires et de fenêtres de lancement de nombreux vols, de même que des procédures de rendez-vous spatial pour Apollo 11 (en 1969).
Wow, que de beaux accomplissements féminins inspirants dans l’espace!
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