Ouin. Ces temps-ci, j’ai plus le goût que jamais de déconnecter numériquement. Tout ça me turn off franchement. Par tout ça, je parle surtout des réseaux sociaux. Pourtant, j’ai une bonne relation avec ceux-ci. Bien que je sois active sur plusieurs plateformes, j’ai pas mal de maîtrise de moi-même quand vient le temps de ne pas abuser de cette pas-si-bonne-chose-que-ça dans le fond.
Ces temps-ci plus qu’auparavant parce que je me rends compte à quel point les gens sont toujours sur leur téléphone. C’est frustrant. Surtout en groupe.
En observant ce que les gens font sur leur cell, je me rends compte que plusieurs personnes visionnent ATTENTIVEMENT des stories Instagram d’inconnus : le dernier bol poké d’un influenceur impertinent, le chien de la voisine, un boomerang de la face d’une amie lointaine dont ben triste parce que « mondays suck bouhouhou ». À quel point ta soirée est plate pour avoir ton cell au bout de ton pouce? Pourtant, j’suis une amie divertissante en maudit!
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En fait, la question devrait être : à quel point es-tu accro à ton téléphone? Il me semble qu’avec des amis, mon téléphone est rarement avec moi ou sinon pas trop loin en mode « Ne pas déranger ». J’ai même la réputation de celle qui ne répond jamais au téléphone quand elle est occupée.
Cette constatation du niveau de dépendance général dans mon entourage en plus d’un minireportage sur Netflix m’a fait (re-re-re-re-) réaliser à quel point on est tous accros à différents niveaux. Et c’est bien normal. Les développeurs s’arrangent pour qu’on ait le goût d’aller sur nos téléphones intelligents : les petites pastilles rouges, les notifications envoyées à des moments opportuns, les algorithmes qui nous connaissent dont ben bien... Et notre corps réagit positivement à ces stimuli. Notre corps libère de la dopamine. Pis ça, ça fait du bien.
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Sauf que ouin. La loi de l’anti-chose veut que le contraire existe. Et le contraire, dans ce cas-ci, c’est souvent de l’anxiété. Quand on est privés de nos téléphones ou de tous ces beaux stimuli, notre corps peut aussi réagir. Cette fois-ci en libérant des hormones associées au stress telles que le cortisol et l’adrénaline. Et ça, à long terme, ça stresse un corps.
L’anxiété, c’est aussi voir la belle vie mise en scène des autres, leurs réussites, leur beau teint, leur mode de vie parfait, leur bonheur, leurs égoportraits retouchés avec des citations quétaines et feel good publié par une personne pas si feel good que ça.
Coeur de pirate s’est d’ailleurs récemment exprimée sur sa dysmorphie corporelle et comment les réseaux sociaux l’affectent.
Bref, on est accros aux réseaux sociaux et c’est pas toujours pour le mieux.
Sauf que, quand vient le temps de déconnecter, c’est pas facile. J’ai plusieurs fois désactivé mon compte Facebook pendant plusieurs semaines ou mois dans le passé pour me concentrer sur mes études ou encore par lassitude générale. Mais là, même si je veux, je ne peux pas. Je fais partie de trop de groupes professionnels et j’ai trop d’engagements avec des activités bénévoles dont les communications principales se déroulent sur Facebook pour quitter.
Et de toute manière, tout se passe sur les réseaux à s’t’heure. Moi qui adore la nightlife, la culture et les événements sportifs, je passe à côté de la plaque si je supprime mon compte Facebook. C’est une mine d’or d’événements.
Heureusement, il y a moyen de se déconnecter, tout en restant en vie sur les réseaux. Parce que ouin, quand t’es plus sur les réseaux, t’es un peu mort. Alors pour rester en vie, je t’invite à lire mon guide perso pour déconnecter (mais pas trop) des réseaux sociaux.
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