Lors de sa sortie au début de l’année 2017, le livre Foutez-vous la paix de Fabrice Midal a créé une vague de remous. Et si on avait tort de s’en faire pour tout et pour rien? Chercher le bien-être ne passe peut-être pas par toutes les exigences qu’on croit nécessaires. On vous invite à réfléchir sur ces 5 principes puisés dans ce livre.
La lecture de Foutez-vous la paix de Fabrice Midal, c’est s’autoriser – enfin – à souffler un peu. Dès les premières pages, on comprend que la recherche du bien-être ne devrait pas être une course ni un concours. Plus on lit, plus on se sent libre. Libre de faire à nouveau des choix, pour soi. On abandonne notre esprit de compétition ou notre envie d’étaler notre façon de faire aux autres. Enfin, une lecture déculpabilisante, mais surtout riche en réflexion. On a choisi 5 principes qui résonnent le plus en nous depuis qu’on a fermé le livre. Il y en a bien plus dans l’ouvrage, mais ceux-ci sont tout de même faciles à mettre en pratique pour ressentir un changement en nous.
1) Arrêter de vouloir tout faire
Comme on vit dans une société où tout va extrêmement vite et où l’hyperperformance est devenu une obsession, on est amené, bien malgré nous à vouloir tout faire. On rentabilise tout notre temps, on veut maximiser chaque minute de chaque heure et on vit toujours dans l’urgence de faire – ou de manquer – quelque chose. Il faut arrêter de vouloir « tout faire », « mieux faire », « bien faire », etc. Il est nécessaire qu’on fasse des choix et qu'on les assume. Autrement, on se perd dans ce tourbillon et on oublie… de vivre!
2) Réapprendre à être soi-même
Trop souvent, on suit des procédures, des protocoles, des règles, des ordres, des marches à suivre, etc. Quand on suit des moules préfabriqués, on s’éloigne de qui on est vraiment. Tout ne s’apprend pas avec une méthode. On n’a pas à obéir à toutes les exigences qu’on nous impose. Misons sur notre intelligence et notre débrouillardise. Il est possible – même fortement suggéré – d’oser faire les choses à notre façon. Ainsi, on reste soi-même… ou on le redevient de plus en plus.
3) Se faire vraiment confiance
Suivre son instinct n’est pas simple quand on vit dans une dictature de l’« urgence de faire ». On n’a pas le temps d’écouter la petite voix qui sommeille en nous. Elle est enfouie sous une montagne de doutes. Pourtant, il faut se faire confiance pour aller de l’avant. Cela exige aussi un certain lâcher-prise. On doit accepter de prendre un risque, une chance et de ne pas connaître à l’avance le résultat (bon ou pas!). C’est tout un exercice de rester confiant, ouvert aux changements et totalement présent à ce qui se passe. Prête à plonger?
4) Rechercher la paix et non, le calme
Dans notre société, se calmer est associé, selon Fabrice Midal, à la notion de « se contrôler ». On est très peu tolérant avec les personnes qui expriment leurs émotions autant leur excès de joie comme leur colère. Pourtant, cette tendance est fort désastreuse : si on s’interdit de montrer nos émotions, on cache aussi qui on est. Tout est intimement relié. Le calme serait l’absence de mouvements, alors que ce n’est pas ceci qu’on vise. On veut se sentir bien avec qui on est et avec toutes nos émotions.
5) Être bienveillant envers soi
Qui est notre pire bourreau? Qui nous critique le plus sévèrement? Qui nous déprécie? Nous! Nous sommes notre pire juge. Pensez à tout ce qu’on se dit comme qu'on ne se croit jamais à la hauteur, on se sermonne, etc. Ce sont de véritables mantras négatifs qu’on se répète à journée longue. Plus on le fait, plus notre cerveau enregistre ces données… et les prend comme des faits. Il est grandement temps de briser cette roue négative. On doit être bienveillant envers soi-même comme on l’est pour les autres. On arrête ce harcèlement qu’on s’inflige et on essaie de s’aimer toujours un peu plus. Toute notre vie en sera améliorée.
Foutez-vous la paix! Et commencez à vivre. Par Fabrice Midal, Édito, 2017. ISBN : 978-8-2924720-12-7