Devant un problème, êtes-vous capable de miser sur le positif? Ou, par habitude, vous voyez tout ce qui cloche ? Découvrez une pirouette mentale pour aborder la vie avec le sourire.
Plusieurs situations de la vie quotidienne nous apportent leur lot de soucis, d’inquiétudes et de stress. Souvent, on a l’impression de les «subir» alors qu’on a la possibilité de choisir notre perception. Il suffit de voir les choses autrement, voire même totalement à l’envers de ce à quoi on est habitué.
Entraîner notre cerveau
Notre cerveau est programmé pour voir et retenir le négatif, beaucoup de recherches l’ont prouvé. Bon point, car c’est probablement grâce à sa capacité à prévoir et anticiper le danger que notre espèce a survécu. Mais il est malléable, notre cerveau. Le neuropsychologue et chercheur Rick Hanson admet que si notre tendance à ruminer est grande, c’est parce qu’on n’a pas appris à notre cerveau à modifier notre façon de voir la vie.
Notre cerveau est conditionné par nos pensées. Si on se croit malheureux, notre cerveau part à la recherche de faits, d’observations ou de «preuves» qui confirment notre pensée première. Donc, pour contrecarrer cette habitude, on doit penser davantage «positivement» et notre cerveau nous aidera à trouver des preuves qui renforcement notre nouvelle conviction.
Voir ce qui va bien, et non ce qui va mal
Une autre pirouette mentale qu’on peut effectuer pour nous aider à mieux se sentir est de changer notre point de vue en misant sur le positif (ce qui va bien) au lieu du négatif (ce qui va mal). Prenons un exemple courant : on est souvent en retard le matin pour se rendre à l’école et au boulot. Le premier réflexe est de chercher les causes qui expliquent ce retard. On veut savoir qu’est-ce qu’on ne fait pas correctement ces matins où tout va mal et où le temps file trop vie. On est en mode «négatif» sans même le réaliser. Et si on prenait le problème autrement. Qu’est-ce qu’on fait différemment les journées où tout va bien? Qu’a-t-on fait la veille? On cherche les causes du bon fonctionnement. Ainsi, on mise sur le positif afin de le reproduire.
Évidemment, cette technique demande de l'adaptation. Certains pourraient dire que les résultats seront les mêmes, au final. Mais en cherchant à relever des aspects positifs, on encourage du même coup, notre cerveau à se mettre en mode «recherche du positif». Tout un processus s’enclenche.
Les gagnants? Nous, bien sûr!
À lire pour miser sur le positif
Edito
Le cerveau du bonheur. Par Rick Hanson, Édito, 2015. ISBN : 978-2-924402-39-9