L’ancienne athlète olympique, Joannie Rochette est revenue sur sa vie d’avant dans une touchante entrevue à La tour.
On a appris que la patineuse était devenue anesthésiste et qu’elle a récemment entamé ses 5 années de résidence. Elle exerce la médecine, mais elle est supervisée par un patron, c’est de cette façon qu’elle apprend son futur métier.
Entrevue avec Hélène Bourgeois-Leclerc, elle explique qu'après ses derniers olypimques le retour à la réalité a été dur.
«C’est dur! Je pense que pour plein d'athlètes, on en parle après. Il y a toujours une petite dépression post olympiques où ta vie change, il y a plus de cadre, c’est toi qui décide, ce n’est pu ta coach qui décide.»
Elle a commencé son aventure en médecine en médecine familiale, ça n’a pas fonctionné, elle voulait quelque chose de plus concret. Finalement, son choix s’est arrêté sur l’anesthésie.
« Je voulais quelque chose de concret pis de technique et l’anesthésie, je pense qu’en étant athlète c’est beaucoup de pratique, de mouvement technique. [...] C’est très concret aussi, il y a des cas où c’est très tranquille, mais il y a peut être 10 à 15 % des cas qui sont très stimulants, il se passe beaucoup de choses en même temps, c’est stressant, il faut savoir gérer son stress.»
C'est aussi son passé d'athlète qui l’a poussé dans l'univers de la médecine, elle y retrouvait une certaine sécurité.
«J’ai jamais eu vraiment à penser, fait ci fait-ça, on me corrige le mouvement. C’est sûr que retombée en médecine je pense que c’est un petit peu un terrain connu, dans le sens ou tu as un chemin qui est déjà tracé, tu as fait ça, ça, ça tu as un examen.» , explique-t-elle.
Après ses derniers jeux Olympiques de Vancouver, Joannie Rochette termine avec une médaille de bronze, deux jours après le décès brutal de sa mère et elle décide de prendre sa retraite.
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