Mise en contexte: vous avez un souper prévu au programme ce week-end? Ou vous désirez susciter (positivement) l’attention de vos collègues et de votre boss au prochain 5 à 7 en ayant une conversation éclairée sur les sujets chauds de l’heure? Parfait, on a décidé de vous aider en démystifiant des sujets de société! On s’attaque ici aux vaccins, car, visiblement, c’est un sujet qui fait mal dans tous les sens du terme…
C'est quoi exactement, un vaccin? Voici tout ce que vous devez savoir sur la vaccination.
Vaccin. Seul le mot suffit à faire grimacer, n’est-ce pas? Pourtant, sa définition officielle, elle, ne pourrait être plus «froide» et médicale: substance d’origine microbienne qui, administrée à un individu ou à un animal, lui confère l’immunité à l’égard de l’infection déterminée par les microbes mêmes dont elle provient et parfois également contre d’autres sources d’infections.
Dès son enfance, avant même qu’il n’en soit conscient, l’humain est exposé aux vaccins. Pour son bien, disent certains, sans son consentement, disent d’autres. D’une façon comme d’une autre, le principe de base d’un vaccin se veut assez simple.
- Le vaccin introduit une forme inactive, donc «morte» en quelque sorte, d’un microbe quelconque.
- Le corps, un brin déboussolé par cette attaque, réagit en produisant des anticorps, son principal moyen de défense.
- Puis un jour, il arrive que le même microbe, cette fois actif, décide d’entrer à nouveau dans le même corps. Mais attention: il est reconnu par les «défenses» du corps puisqu’elles ont déjà combattu contre lui! Ainsi, le corps parvient à éliminer le microbe, empêchant une maladie de se développer.
Ça va? Vous nous suivez jusqu’ici?
Le principe de la vaccination a été testé sur l’humain pour la première fois en 1885! Mais s’il est toujours autant d’actualité, c’est que certaines personnes ne croient pas que la vaccination se veut si efficace que ça… Pourtant, les vaccins s’avèrent parfois le seul moyen de freiner une maladie qui peut causer de lourds dommages à la santé d’une personne, pouvant même aller jusqu’à son décès. N’oublions pas qu’il n’y a aucun traitement médical connu, à ce jour, pour une poignée de maladies… Le vaccin est là pour mettre un frein à ces maladies en question, pour nous protéger nous-mêmes, mais aussi pour éviter de déclencher un effet de contagion – de contamination – monstre.
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Pourquoi on en parle autant?
Parce que même si pour plusieurs personnes les vaccins font partie de la vie, d’autres sont d’avis qu’ils ne sont pas essentiels, car si tout le reste du monde est protégé, nécessairement les nouveaux venus – les bébés et les enfants – le sont. Comment attraper quelque chose qui n’existe plus vraiment si tout le monde s’en protège depuis des années? Car dans certaines parties du globe terrestre, il est possible que les habitants ne soient pas protégés contre ces infections dangereuses. Du coup, un voyageur peut ramener un virus dans «ses bagages» sans le savoir! Selon les experts de la santé, c’est un devoir pour chaque personne d’être à jour dans ses vaccinations. C’est une responsabilité à la fois sociale et collective. Cependant, environ 10% de la population de grands pays industrialisés se dit méfiante quant aux vaccins…
Un petit aperçu des vaccins, par chez-nous
Ici, au Québec, la vaccination n’est pas obligatoire, même si elle est fortement recommandée. Par exemple, pour éviter que la vaccination ne devienne un casse-tête, le Programme québécois d’immunisation offre des vaccins – et ce de façon tout à fait gratuite – à la population du Québec en suivant un calendrier proposé de vaccination.
Prenons l’exemple de la rougeole, qui en ce moment, ne pourrait être plus d’actualité. Pour éviter la propagation de la rougeole, environ 95% de la population d’un endroit doit être immunisée. Si le taux de vaccination est inférieur à ce niveau, la maladie peut se transformer en «épidémie». Ce fut récemment le cas, en Angleterre.
Par chez nous, au Canada, les bébés sont systématiquement immunisés contre la rougeole. Pourtant, quelques cas viennent d’être recensés au Nouveau-Brunswick et au Québec. D’ailleurs, un premier cas de rougeole a fait son apparition dans la région de la Capitale-Nationale. Une première depuis 2015! À noter que de nouveaux cas ne cessent d’apparaître au Québec, notamment à Laval…
Même si les conditions d’hygiène et de salubrité sont bonnes au Canada, les vaccins demeurent nécessaires. Les experts du milieu de la santé souhaitent également faire taire les autres fausses croyances liées à la vaccination, comme cette fameuse «surcharge» du système immunitaire ou encore que les sels d’aluminium contenus dans les vaccins peuvent être toxiques. Dans les faits, la quantité d’aluminium qui peut possiblement se retrouver dans un vaccin est de moins de 1 mg par dose, une quantité qui ne peut pas causer de tort à une personne.
Et le futur des vaccins, alors?
Maintenant qu’on a exploré «le qui, le quoi, le quand, le comment et le pourquoi» de la chose, à quoi peut-on s’attendre concernant la suite de l’évolution du vaccin?
Pour sensibiliser davantage la population à l’importance des vaccins, un calendrier simplifié de vaccination pour les jeunes enfants est entré en vigueur le 1er juin 2019, au Québec. Puis, un projet de loi a été déposé par le gouvernement québécois accordant le droit aux pharmaciens de prescrire et d’administrer des vaccins à toute personne âgée de 6 ans et plus. N'hésitez pas à consulter votre pharmacien.ne pour plus de détails.
Alors, ça vous aide un peu à démystifier les vaccins?
Bonne discussion!
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