Il n’y a pas d’économies insignifiantes! Quand l’épicerie coûte cher et que le budget est serré, la bouffe est souvent la première chose qui en souffre, parce que contrairement au loyer et aux factures, c’est une dépense (très) variable.
Il y a toutes sortes d’efforts qu’on peut faire, à commencer par couper les restos et les aliments non nécessaires, mais il existe aussi plein de petits changements qu’on peut faire au quotidien pour économiser. En voici 6. Lesquels sont les vôtres?
1. Réduire notre consommation de viande
Manger de la viande ou pas, c’est un choix personnel.
Mais qui a dit qu’il fallait absolument faire un choix? Réduire la viande sans devenir végétarien, c’est aussi une option. Et il n’y a que des avantages : non seulement ça coûte moins cher d’épicerie, mais c’est mieux pour notre santé, pour l’environnement et c’est un pas de fait envers le bien-être animal.
Comment couper? Il y a différentes manières de le faire. Commencer par ne plus en manger au déjeuner par exemple -c’est probablement le changement le plus facile. Ensuite, c’est une question de devenir conscient de notre consommation et de se demander à chaque fois si on a vraiment besoin de la viande dans chaque repas. Les résultats peuvent être différents : en manger un seul repas par jour, une journée sur deux, quelques fois par semaine?
Sauf exception, tous les substituts, que ce soit les oeufs, le tofu et le tempeh, les légumineuses et même les noix, coûtent moins cher que la viande.
2. Utiliser toutes les parties de l’aliment
Si vous achetez un poulet entier, ne jetez pas les os et les retailles! Faites un bouillon avec. Ça vaut aussi pour des os de boeuf ou de veau, ainsi que les carcasses de poisson. Même le bout des ailes de poulet, qu’il faut couper lorsqu’on les achète entières, peut servir à cet usage!
Parlant de bouillon, conservez vos pelures et vos retailles de légumes dans un grand sac Ziploc au congélateur (oignon, céleri, carotte, partie dure des poireaux, fines herbes moins belles, etc.). Quand le sac est plein, faites un bouillon de légumes ou ajoutez-y une des retailles de viande ci-haut.
Si vous achetez des légumes qui viennent avec des feuilles (par exemple des radis, des betteraves, des navets ou des carottes), ne les jetez pas non plus! Ces fanes peuvent être mangées en salade s’il sont assez frais, ou encore sautés dans une poêle avec un peu d’huile et d’ail. Bang: un accompagnement de plus.
On peut aussi manger les tiges de brocoli (pelées) et de chou-fleur. Ça goûte la même chose et le croquant n’est pas désagréable!
Les pelures de patates peuvent être cuites au four comme des espèces de croustilles! Avec un peu d’huile d’olive, de sel de mer et quelques épices au goût.
Les queues de fraises (avec un peu de chair) peuvent être congelées dans des glaçons pour aromatiser l’eau (ou directement déposées dans un pichet).
Les pelures d’agrumes peuvent être confites. Si c’est trop compliqué, faites-les macérer dans du vinaigre pour en faire un nettoyant tout usage super efficace!
3. Choisir les marques maison
Un changement super simple pour les conserves, les condiments, les aliments secs et les épices par exemple, mais qui peut faire une bonne différence. Certains aliments de marques privées sont 4 fois plus chers que l’équivalent en marque maison!
Il faut aussi dire que malgré le fait qu’elles soient toujours moins chères, il y a certaines marques maison qui ne cessent de nous étonner par leurs produits de qualité et originaux, dont Le Choix du Président.
4. Trouver des utilités à nos fruits et légumes moins frais
Les aliments les plus chers, ce sont ceux qui sont gaspillés. Donnez-vous comment priorité de passer vos fruits et légumes coûte que coûte.
L’idéal est évidemment de les passer (ou de les congeler) avant qu’ils ne se gâtent, dans le cas des petits fruits par exemple. Mais évidemment dans la vraie vie ça ne fonctionne pas toujours comme ça!
Pour passer des fruits, faites-en des compotes, mettez-les dans des muffins, ou faites-en des jus ou des smoothies.
Les légumes moins beaux peuvent toujours être servis dans une soupe, en purée ou être rôtis. Et même les légumes flétris peuvent être utilisés comme aromates, dans une même casserole qu’un petit poulet par exemple.
5. Ne pas acheter de mets préparés
On est tellement rendus habitués aux aliments tout-prêts qu’on vient à oublier qu’on paie nécessairement le prix pour ce petit côté pratique dont on peut très bien se passer dans le fond.
Pensez à :
- Râper vos propres carottes ou votre chou;
- Laver et couper votre propre salade;
- Râper votre propre fromage;
- Couper vos propres carottes en bâtonnets;
- Faire votre propre vinaigrette;
- Faire éclater votre propre maïs soufflé;
- Faire vos propres sauces (ce n’est habituellement pas beaucoup plus compliqué que d’épaissir un bouillon quelconque avec de la fécule ou de la farine, comme dans cette recette de poutine).
6. Et un point bonus : oublier l’eau en bouteille!
Elle n’est pas meilleure que celle du robinet (pour de vrai! 40 % de l’eau en bouteille proviendrait de systèmes d’approvisionnement municipaux et la majorité des bouteilles contiennent du BPA) en plus d’être un véritable cauchemar du point de vue environnemental. Les bouteilles ne sont, pour la plupart même pas recyclées! Pensez-y un peu; si vous deviez vivre ensuite avec toutes ces bouteilles que vous rapportez à la maison et qui ne servent qu’une fois, en achèteriez-vous autant?
Peu importe son prix, l’eau en bouteille est BEAUCOUP trop chère pour ce que c’est: un service essentiel gratuit et complètement accessible à tous, partout. Par année, ça coûte autour de 50 sous pour boire de l’eau du robinet, ou 1 400$ pour boire de l’eau en bouteilles individuelles.
Investissez plutôt dans quelques bouteilles réutilisables pratiques et au pire, dans un pichet de filtration.