En quête de lecture pour vos plans cet été? Les Libraires ont des idées pour vous. Plongez dans les histoires de ces 5 bandes dessinées cet été tout en vous prélassant au soleil... Ah, quel beau programme!
Qu’est-ce qui fomente la honte autour de notre rapport à la sexualité? Comment l’éducation sexuelle peut-elle nuire à notre développement? Quels liens avons-nous avec nos premiers émois? Voilà tant de questions auxquelles cette BD sans filtre tente de répondre, alors que la bédéiste montréalaise revient sur son enfance pour enfin mettre un clou dans le cercueil de cette honte qui lui colle à la peau. Tout en teintes de rose et de bleu, son dessin rappelle celui de Sophie Bédard.
Le talentueux bédéiste de Québec frappe fort avec sa nouvelle série nous entraînant, à nouveau après Giant et Bootblack, à New York. Cette fois, on est dans les années 1930, dans Harlem, et on se plaît à découvrir un personnage féminin fort: Stéphanie St-Clair, dite Queenie, qui traficote avec la mafia, la loterie clandestine et la prohibition. Avec le souci du détail — tant dans le dessin que dans les recherches historiques — de Mikaël, on s’assure de vivre un moment étonnant en plein cœur d’un milieu interlope pas si loin de chez nous.
Dans cette bande dessinée pleine de douceur, le bédéiste nous fait découvrir la beauté du village de Yahwari en Corée du Sud et de ses habitants à travers plusieurs courtes histoires de quelques pages qui, toutes, accueillent le personnage de ce facteur un brin poète qui fait sa tournée journalière, plantant ici des graines de fleurs, jasant là avec des aînés. Les lecteurs se laisseront transporter par la beauté de la nature dépeinte et l’authenticité du village décrit entre ces pages.
La jeune maison Mains libres se lance dans l’aventure de la bande dessinée avec, aux commandes, Jean-Michel Girard et Stanley Péan (ancien rédacteur en chef de la revue Les libraires). Dans cette BD historique qui se déroule en 1870, l’héroïne britannique délaisse son pays natal après une tragédie pour reconstruire sa vie à La Nouvelle-Orléans. Seulement, en se liant d’amitié avec un esclave libre, elle est dans l’obligation de fuir vers l’ouest avec son nouveau compagnon de route. Une aventure qui ne se sera pas de tout repos, et qui fait place à une grande réflexion sur la place qui était alors réservée aux Noirs.
Dans ce cabaret des années 20, nommé Le Jardin, les filles portent des noms de fleur. Du lot, Rose se démarque, certes par son âge, mais aussi parce que c’est un garçon. Né à même ce lieu feutré, cet univers tapissé de velours et d’odeurs de fleurs, il y a grandi dans une sensualité, une joie et une liberté immenses. Alors que le succès est retentissant, il a besoin de retrouver cet amour de la danse, cette liberté sans étiquette qui a toujours fomenté son bonheur. La bédéiste Gaëlle Geniller offre une ode à l’indépendance des sentiments, dans un style graphique flamboyant, sans jamais se formaliser si Rose porte une robe ou un pantalon. Douceur et beauté.