Misère! Vous venez de recevoir le bulletin de votre enfant et c’est la catastrophe, il a de mauvaises notes. Peine, colère, déception… C’est tout à fait normal que votre réaction soit émotive. On veut ce qu’il y a de mieux pour nos enfants. Mais avant de dire ou de faire quoi que ce soit, il importe de prendre un peu de recul.
Ce sont les résultats de votre enfant… pas les vôtres
Gardez toujours en tête que les mauvais résultats de votre enfant ne sont pas une remise en cause de vos compétences parentales. C’est lui qui tient le crayon au moment des examens, pas vous.
Au-delà des notes du bulletin
Un bulletin, ça ne dit pas tout sur les aptitudes ou les habiletés de votre enfant. Il ne vous mentionne pas qu’il est persévérant, empathique ou généreux. Il ne met pas non plus en valeur ses talents artistiques ou sportifs.
Votre enfant doit déjà se sentir coupable, peut-être même humilié, de ses résultats décevants. Alors, inutile d’en ajouter en le punissant. Au contraire, soulignez ses bons coups. Des commentaires comme « Tu as de la difficulté en math, mais tu as obtenu une super note en français. Bravo! » ou « Tu n’as pas obtenu les notes que tu souhaitais cette étape-ci. Mais je sais que tu travailles fort. Lâche pas. » sauront lui redonner confiance.
Rassurez-le : un jour, ses efforts seront récompensés.
Comment s’expliquent ses mauvaises notes?
Plusieurs raisons peuvent expliquer les mauvaises notes de votre enfant.
- Un manque d’effort. Si tel est le cas, c’est le temps de « brasser le cocotier » un peu et de lui rappeler l’importance des études et la valeur de l’effort.
- Une situation stressante vécue récemment comme votre séparation ou un déménagement.
- Des difficultés dans ses relations avec les autres. Si vous avez remarqué qu’il a cessé de voir ses amis ou qu’il est plus renfermé, faites-le verbaliser en lui posant des questions.
- Un manque de concentration.
- Un problème de vue ou d’ouïe.
Des attentes réalistes
Les enfants n’ont pas tous les mêmes capacités intellectuelles. Et rappelez-vous que la bosse des maths, ce n’est pas génétique. Il faut donc que vous ajustiez vos attentes aux capacités de votre enfant afin d’établir des objectifs réalistes. Faites l’exercice ensemble, matière par matière.
Un plan de match
Vos objectifs sont fixés. Il est temps d’établir une stratégie pour les atteindre.
- Commencez par communiquer avec les enseignants de votre enfant. Ils pourront vous conseiller et vous proposer, s’ils le jugent nécessaire, de consulter des spécialistes. De plus, demandez-leur les dates des futures évaluations. Ainsi, vous serez en mesure de mieux encadrer votre enfant.
- Si ce n’est déjà fait, créez un espace propice à l’étude. Éloignez toute source de distraction sur la surface de travail. Fermez la télévision et la radio. Pour les ados, cela signifie de laisser de côté Facebook, Snapchat et compagnie afin de se concentrer.
- Signez un contrat avec lui. En tant que parent, vous vous engagez à le soutenir dans ses efforts. En tant qu’enfant, il s’engage à faire 30 minutes de math par soir ou à lire 15 minutes, puis à vous faire un résumé. En somme, les « termes » du contrat varient selon les objectifs à atteindre.
- Trois habitudes de vie sont à surveiller de près, soit une alimentation équilibrée et variée, la pratique régulière d’activités physiques et le sommeil.
- Persévérance, persévérance et persévérance. C’est la clé de la réussite.
Cet article est une collaboration de Succès Scolaire, une entreprise vouée à la réussite scolaire des élèves des niveaux primaire, secondaire et collégial. Succès Scolaire offre des services d’aide aux devoirs, de rattrapage, d’enrichissement et de préparation aux examens.